Annales des Mines (1847, série 4, volume 12) [Image 263]

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HISTORIQUE

tardes à 136 mètres. Il n'a pas été foncé jusqu'à la bourrue. Ce puits est en relation avec les fosses

voisines par la grande masse, et avec les puits Laurent et Ferdinand par les bâtardes. Il est inondé depuis 1839. Le puits Bressieux (1795) n'a été foncé que jusqu'à la bâtarde, qu'il a rencontrée à 5o mètres

DES MINES DE RIVE-DE-G1ER.

525 La grande couche est épuisée dans la concession de Montbressieux ; niais il reste encore des massifs à exploiter dans les bâtardes, et la bourrue est presque vierge.

Pour assécher les mines inondées de Montbressieux ,

on pourrait placer une pompe au puits Jamen qu'on creuserait jusqu'à la bourrue. Ce

de profondeur. Il communique avec divers anciens puits situés dans le voisinage des affleurements. Ce puits était abandonné depuis longtemps. On

puits est en effet l'un des plus profonds du bassin des Grandes-Flaches. Il tombe journellement au puits Sainte-Mélanie

nication avec le puits Sainte-Mélanie; mais on ne l'a pas fait dans la crainte d'introduire une trop grande masse d'eau dans ce dernier.

Cette concession est désavantageusement placée relativement aux transports.

l'avait repris en 184 pour le mettre en commu-

Il parait que la grande couche ne se termine

pas brusquement dans la concession de Montbressieux. Elle diminuerait successivement de puissance, à partir des puits Belingard , Ferdinand et

Faure. On y aurait même fait des galeries de reconnaissance, vers le Nord, au puits Ferdinand, et on l'aurait suivie jusqu'à ce qu'elle fût devenue tout à fait inexploitable et n'eût plus présenté qu'une épaisseur égale à ou°,5o de charbon pierreux.

Les bâtardes ont en général un mètre de puissance chacune et sont presque horizontales. On les a exploitées au puits des Bruyères jusque sous le. point culminant de la montagne où elles se trouvent coupées par une faille qui semble les relever à l'Est. Au delà de cette faille qui a sa direction N.0.-S.E., et qui traverse les concessions de la bâtarde supéMontbressieux et de la om,5o de puissance. Pomme, rieure n'a plus que om,40 à semblable à celle des L'allure de la bourrue est bâtardes.

3oo hectolitres d'eau et I5o au puits Saint-Antoine; au total 45o hectolitres. Les travaux du puits Saint-AD-Procès-verbal

de

tome portent uniquement sur la bâtarde infé- vviesardeu:42"-

rieure. Ce puits a rencontré, à 122 mètres du jour, une couche peu épaisse, très-mélangée de nerfs, et à laquelle les mineurs donnent le nom de Sauvage; niais il est probable que cette couche n'est autre que les deux bâtardes réunies dont la puissance en ce point serait réduite à environ mètre. On pénètre dans la bâtarde inférieure par une galerie au rocher pratiquée au toit de la bourrue. Cette galerie, qui recoupe cette dernière mine à quelques mètres de son entrée, a fait reconnaître la bâtarde en aval d'un crin dirigé à peu près du Nord au Sud. C'est probablement ce crin qui change l'allure des couches. On s'occupait de creuser une galerie dans la deuxième bâtarde pour établir une communication entre les puits SaintAntoine et Sainte-Mélanie, qui ne sont que trèsmal aérés au moyen de caisses dans lesquelles on refoule de l'air à l'aide d'un ventilateur. Les travaux du puits Sainte-Mélanie portent en