Annales des Mines (1847, série 4, volume 12) [Image 262]

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HISTORIQUE

Le puits Belair a rencontré les bâtardes à

87 mètres, et la bourrue à 12o mètres du jour. Les travaux d'extraction y ont été suspendus en 1832. Ce puits communiquait avec le puits du Rocher par la bâtarde supérieure.

Le petit puits Belair, foncé vers 1780, a rencontré des couches très-accidentées, dites Sauvages, à une profondeur d'environ 4o mètres. Il n'a jamais donné lieu à aucune extraction régulière.

Le puits Saint-Joseph (1839) a atteint les bâtardes, en 184 r , à 70 mètres, et la bourrue, à la fin

DES MINES DE RIVEDEGIER.

523 Mélanie, une communication par cette couche qui devenait indispensable pour le bon aérage des deux

mines et pour la sûreté des ouvriers. Le puits Saint-Antoine est situé dans le voisinage du puits Bethenod qui est inondé depuis plus de vingt-cinq ans. On doit redouter les eaux qui remplissent les

anciens travaux de ce dernier puits dont on ne

possède aucun plan. Le puits Sainte-Mélanie (1837) a atteint la bâtarde inférieure à 145 mètres, et n'a pas été creusé au delà. La bâtarde supérieure n'a que om,40 d'é-

de 1842, à 96 mètres. Les travaux entrepris dans les bâtardes n'ont pas tardé à rencontrer ceux des

paisseur et, par suite, ne peut être exploitée qu'à

puits Pugnet et Trémolin, situés dans la concession voisine. Pour se débarrasser des eaux, on a fait

du roulage. Le massif qui sépare les travaux du puits Sainte-Mélanie de ceux du puits Bressieux

une galerie descendante vers le puits Belair où

elles s'écoulent, pour se rendre dans la galerie des

Grandes-Flaches par les puits du Rocher, des Bruyères et des Limites. Le puits Saint-Antoine (183o) traverse la Sauvage, ou les bâtardes disloquées, à I 22 mètres, et la bourrue à 161 mètres. Suspendu en i838, il a été repris en 1812. On s'avançait vers l'Est dans la bourrue, lorsqu'on rencontra une faille au delà de laquelle on reconnut la deuxième bâtarde pres-

qu au même niveau que la couche inférieure. Cette bâtarde, dont la puissance était de im,5o,

penchait d'abord insensiblement du côté du puits Sainte-Mélanie, puis elle présenta tout à coup une rampe de 45 degrés, et enfin elle finit par se redresser verticalement en conservant toujours la même épaisseur (Annales des mines, Ire livrai-

son i845,

fig.

r

,

Pl. II). On a établi récem-

ment entre les deux puits Saint-Antoine et Sainte-

une faible distance du puits à cause de la difficulté

laissant filtrer l'eau, quoique son épaisseur soit assez considérable, il sera prudent de le respecter. Le puits Bethenod (i8 i) n'a traversé que les bâtardes à 78 mètres du jour. Ce puits, qui est

submergé depuis longtemps, pourrait être repris et foncé jusqu'à la bourrue. Il communiquait avec le puits Pugnet (concession de Trémolin) pour l'aérage. Le puits Jamen (18i i) a 116 mètres de profon-

deur jusqu'à la grande masse, dont la puissance est de im,5o, mais qui est très-mélangée de schiste.

Ce puits n'était desservi que par un manége. Il a été abandonné en 1816 à cause des eaux. Le puits Chambeyron (1809) a rencontré la grande couche à 107 mètres. Il a été inondé en même temps que le puits Jamen , avec lequel il communique. Le puits Belingard (1792), qui se trouve à la limite des trois concessions de Montbressieux, de la Pomme et des Grandes-Flaches, traverse la grande couche à roo mètres et les bâTome X1I, 1847. 34