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HISTORIQUE
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même temps sur les deux bâtardes. Au puits
elle-même sur un intervalle de 4 mètres (Annales
La bâtarde supérieure a om,40 au puits Sainte - Mélanie; son toit
On extrait journellement au puits Saint-Antoine Go bennes de 4 hectolitres, dont 1/3 de gros. On élève en outre 15 bennes d'eau. Les travaux du puits Saint-Joseph sont ouverts dans la bâtarde et dans la bourrue. Le toit de cette dernière couche est très-ébouleux. Les piqueurs sont eux-mêmes entrepreneurs et reçoivent tfr. o c. par benne de Pérat, et o fr. 3o c. par benne de menu. Chaque benne contient 3 hectolitres. Ils
Saint-Joseph, ces deux couches, qui ont chacune mètre de puissance, sont séparées par un banc de rocher de 2 à 3 mètres d'épaisseur. Les travaux faits à ce dernier puits ont pénétré dans l'ancienne exploitation de Trémolin , qui donne environ Goo hectolitres d'eau en 24 heures. Cette eau s'écoule au puits Belair, et se déverse dans la galerie des grandes Flaches.
Procés-verhal de
visite du 19 dé- d'épaisseur cembre 1843.
DES MINES DE RIVE-DE-GIER.
est très-solide , sans quoi elle serait inexploitable. Elle est sujette à des étranglements fréquents, près desquels on remarque des gonflements, qui portent son épaisseur jusqu'à 1111,50. Cette couche est exploitée par grandes tailles, etles ouvriers sont à prix
fait. On donne à l'entrepreneur 2 fr. 25 c. par benne de 4 hectolitres. L'extraction journalière
est de 28 bennes. Une galerie au rocher, inclinée , partant de la première bâtarde, conduit dans les travaux de la bâtardeinférieure , qu'on exploite par piliers et ga-
leries. Les piliers ont 6 mètres de largeur sur 4o de longueur et sont espacés de 4 mètres. On
fait de chaque côté du chemin de roulage des murs solides au delà desquels on laisse ébouler le toit.
L'extraction journalière dans cette couche est de 5o bennes de 4 hectolitres. Les travaux du puits Sainte-Mélanie communiquent , depuis le t t mars, avec ceux du puits Saint-Antoine, par un faux puits de 5o mètres, creusé dans la bâtarde. Ce faux puits ne sert qu'à l'aérage qui a lieu du premier au deuxième puits. J'ai visité au puits Saint-Antoine un chantier de la bâtarde, où cette couche était recouverte par
des Mines, 1" livraison 1845; fig. i3, pl. II).
sont chargés en même temps du trainage et de l'entretien des galeries. Un piqueur abat dans sa journée 18 hectolitres de houille. L'air entre par le puits Saint-joseph. Une porte établie à l'entrée de la bâtarde le force à descendre dans les travaux de la bourrue, puis il remonte dans la bâtarde par des caisses qui débouchent derrière ladite porte, et s'échappe par le puits Pugnet, de la concession de Trémolin. CONCESSION DE LA POMME (70 hectares). Ordonn. du ni octobre t825. Cintress. : MM. Gerrincr. et Camp.
Ont été creusés dans cette concession les puits Saint-Jean, du Télégraphe, Gagnières, Mathevon, de l'Union, Brossy,, Sain t-Dominique , Saint-Char les, Mondocien , Saint-Claude et Saint-Victor, sans compter plusieurs anciens petits puits. voisins des affleurements, qui sont comblés depuis longtemps. Tous ces puits sont actuellement inondés.
Aucun d'eux n'a traversé la grande couche , qui cependant existe au Sud-Est dans une petite partie du territoire de la Pomme, mais qui a été exploitée par les puits Laurent et Belingard , situés