Annales des Mines (1847, série 4, volume 12) [Image 220]

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IIISTORIQU E

qui peuvent traîner à la fois quatre bennes de 3 hectolitres chaque, soit 12 hectolitres. C'est trois fois plus que ce qu'un cheval peut faire sur le sol d'une galerie souterraine. Dans la partie ouest de la mine Charnu, la tranche maréchale

est presque intacte. On voit, en effet le nerf

134.4.

439 couche, dont la puissance est de 1 o à 15 mètres, à

197 mètres de profondeur. Il a été poursuivi jusqu'à 209 mètres, sans traverser aucune autre veine de combustible.

Le 'puits Saint-Isidore date de 1820, et a rencontré la grande masse à 194 mètres du jour.

contré le charbon la veille , après avoir traversé deux fois la seconde petite mine interposée entre

Le puits Sainte-Colette, qui n'est séparé du précédent que par une distance de 3 mètres, a été foncé à la même époque jusqu'à 15o mètres pour servir à l'épuisement des eaux , et faciliter ainsi le creusement du puits Saint-Isidore. Il a été approfondi en 1836 et a atteint la grande couche Ù 192 mètres, et la bâtarde à 210 mètres.

la grande couche et la bâtarde. Cette galerie passe sous le dos d'âne que forme la grande masse dans

interruption dans ce périmètre de 1807 à 1827.

blanc au toit des galeries; mais il n'en est pas de même dans la partie est, où l'on découvre le toit Procès-verbal de visite du 6 mars

DES MINES DE RIVE- DEGIER.

de la couche en beaucoup d'endroits La percée à travers bancs, ouverte

dans les travaux du puits Charrin , avait ren-

cette localité. Elle servira au transport direct des charbons exploités dans la partie est de la mine. Sa longueur est de t 7o mètres CONCESSION DU RECLUS (296 hectares). Ordonn. du i3 juillet 1825.

Concess. : MM. NEYRAND frères, FLEURDELIX

et Comp.

L'exploitation a été très-active, et a eu lieu sans

La société à laquelle il appartenait fit la faute de donner l'extraction à l'entreprise en payant tant par benne de charbon. Aussi les extracteurs se mirent à provoquer des ébbulements dans les parties les plus riches de la mine, et notamment dans le voisinage du puits Saint-Mathieu. Celui-

ci ne recevait d'abord que Io° hectolitres d'eau

La concession du Reclus comprend quatre

par jour; mais bientôt de nombreuses sources s'y

champs d'exploitation i° Celui dit du Bas-Reclus, communiquant au jour par les puits Saint-Isidore, Sainte-Colette et Saint-Mathieu;

firent jour, et en 1827 on fut obligé d'y établir

2° Celui du FIaut-Reclus ( puits Devarey et Saint-Romain); 3° 'Celui d'Assailly ( puits Saint-Denis et d'Assailly);

une machine d'épuisement de la force de 6o chevaux pour pouvoir reprendre l'exploitation de la houille. Peu de temps après, des filtrations d'eau considérables se déclarèrent dans l'intérieur même

des travaux du puits Saint-Isidore. Comme ce puits est séparé du puits Saint-Mathieu par un

40 Enfin celui du Dorlay (puits Saint-Phi-

dos d'âne, on ne pouvait faire écouler directement les eaux vers ce dernier puits. Alors on se décida à

lippe). 1.° Bas-Reclus.Le puits Saint-Mathieu a été creusé de 1814 à 1817, et a atteint la -grande

vaux, pour donner le mouvement à une pompe

établir dans l'intérieur de la mine Saint-Isidore une machine à vapeur à haute pression de o che-