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DISTRIBUTION A DÉTENTE VARIABLE
l'arrivée de vapeur que pour l'échappement, sont pratiqués dans la fonte même du cylindre. Le cy-
lindre à vapeur et sa première enveloppe
sont
fondus d'une seule pièce. Je construis des machines à vapeur de plusieurs autres modèles, que je n'ai pu exposer ; j'en ai d'horizontales et d'oscillantes : j'établis ces der. nières à des prix très-bas. A plusieurs usines j'ai fourni des machines à 4 et 5oo fr. le cheval, et toutes à détente variable et très-solidement construites.
J'ai en ce moment en construction deux
ma-
chines horizontales pour les forges de Saint-Dizier; elles agissent à grande vitesse sur un même arbre, et feront ensemble la force de plus de r 2ochevaux. J'ai déjà fourni une de ces machines aux forges de
Gorey. Elle y fonctionne à la grande satisfaction de MM. Labbé et Legendre, à qui je l'ai fournie sur la demande de MM. Thornas et Laurens. Ces dernières machines sont aussi à enveloppes de vapeur, car depuis 1840 j'en ai mis à toutes mes machines à condensation , et toujours je les ai fondues d'un seul jet avec le cylindre et les conduits , dans le but d'éviter les fuites que produisent les dilatations et les contractions. Je crois pouvoir affirmer que personne avant moi n'a repris la construction des machines à en-
veloppes à circulation de vapeur et un seul cylindre, nonobstant la théorie qu'en ont donnéeMM.Thomas
et Laurens dès 1839, et les mémoires qui ont été lus à l'Institut sur cette question par M. Combes. Je crois aussi que personne avant moi n'avait fait de couvercle de cylindre ',à circulation de va peur.
En adoptant les enveloppes, ce n'est pas là la
DE M. FARCOT.
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seule innovation que j'ai faite aux machines; j'ai encore changé les proportions des cylindres pour y détendre la vapeur jusqu'à un dixième d'atmosphère.
Plusieurs constructeurs ayant eu connaissance des résultats de mes nouvelles proportions, ont cherché à les suivre; ce fait est bien reconnu par les exposants qui ont aussi des machines à enveloppes.
Mes machines sont encore munies d'un modérateur que. j'appelle à compensation fig. 8 (voir la légende ci-après); il en régularise constamment la vitesse.
Depuis la dernière exposition, j'ai construit 48 machines, dont 27 à enveloppes pour 400 chevaux de force et 21 sans enveloppes pour r6o de force; ce qui forme un total de 5oo chevaux.
Légende explicative du modérateur à compensation de M. FARCOT (Pl. XII, fig. 8). Arbre du modérateur ; il est formé d'un tube en fer. Tige unie à une douille mobile commandée par le modérateur. Longue virole ayant un renflement vers son milieu; elle est montée sur l'arbre du modérateur. c,c'. Embases rapportées par des vis aux extrémités de cette virole.
Boite portant un réservoir d'huile; elle est réunie
à la virole d par les mômes vis qui fixent l'embase c. o. Virole renfermée dans la boite c; elle est liée par une clavette à la tige b.
f, f. Freins pouvant tourner librement sur la virole d. 26 Tome rn-, 1845.