Annales des Mines (1845, série 4, volume 7) [Image 199]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

DISTRIBUTION A DÉTENTE VARIABLE 396 g,g' . Roues (l'angle fixées sur les freins précédents. .

Cônes liés à l'arbre a par les clavettes i, i, et tournant avec lui ; ils peuvent s'écarter l'un de l'autre les mortaises des clavettes étant assez allongées pour leur permoitre ce mouvement. Les cônes h, h', ne peuvent se rapprocher l'un de l'autre qu'autant que le permettent les rainures de

l'arbre et les clavettes qui traversent les moyeux.

C'est pour avoir la facilité de varier ce maximum de rapprochement des cônes, que le moyeu de l'un d'eux porte une douille mobile munie de vis de rappel.

n. Tube placé dans l'intérieur de a; il est fermé à la partie inférieure, et contient un ressort à boudin , tendu entre le fond du tube et le goujon m traversé par la clavette i'. k. Roue d'angle engrenant à la fois les deux roues 9,9'.

Arbre de la roue précédente; il forme en même temps un levier dont le centre de mouvement est en j. m'. Fourchette emmanchée à frottements doux sur 1.

l'arbre 1; les deux branches de cette fourchette sont liées par des goujons au renflement de la virole d. Longue virole servant de coussinet à l'arbre 1. Autre roue d'angle fixée sur l'arbre 1. Fourchette dont la tige entre dans un trou pratiqué à l'extrémité de l'arbre 1. r'. Roue d'angle engrenant avec la précédente. Disque lié à cette roue. Tige portant une vis sans fin. Roue commandée par la vis sans fin ; elle est fixée

sur l'arbre de la double came de la détente, ou sur l'axe d'une valve. 1). Frein élastique qui permet à la roue r' de tourner

sans entraîner la tjge c, quand les goujons x, x',

buttent contre le support to pour limiter le mouvement de la double came.

11....,

DE M. FARCOT.

397

Jeu du modérateur et compensation. On

a pu voir par la légende précédente que le

modérateur agit à la manière ordinaire sur le levier 1 qui soulève la tige t. La vis sans fin agit comme crémaillère sur la roue u. En même temps que la virole d fait articuler le levier, elle porte les cônes vers l'un ou l'autre des freins, et par le frottement que produit la l'un des cônes se trouve entraîné et tournepression' avec l'arbre tau moyen des trois roues d'angle g' ,g,k; quand le frein supérieur est embrayé, l'arbre tourne dans un sens, et quand le frein inférieur est embrayé, cet arbre tourne dans un sens opposé. Le ressort z a pour objet de laisser reculer les cônes h, h', autant que le demande le mouvement

du levier. Le même ressort agit pour les deux cônes..u

r le cône inférieur le tube qui porte le ressort s"appuie par la clavette I dans le bout de la rainure, et le ressort se comprime sur le fond au moyen du goujon m. Si le cône supérieur s'élève, le tube s'élève avec lui, et il comprime le ressort

contre le goujon m, qui devient point d'appui en s'arrêtant par la clavette dans le fond de la rainure.

Les viroles d et o, ainsi que la boîte e, sont montées avec un jeu sensible sur l'arbre du mo-

dérateur, pour éviter le frottement ; le mouvement de rotation est empêché par la fourchette . Les dents des roues coniques sont en développantes

pour être toujours bien engrenées, nonobstant les articulations de l'arbre 1. Dans les circonstances où les articulations du