Cours d'exploitation des mines, [professé à l'Ecole royale des mines en l'Hôtel des Monnaies de Paris durant les années 1780]. [Page 129]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

|129 |les puits, cétait une erreur très prejudiciable à laquelle certains mineurs [souten?] attahés. En éffet, quand on ferait 20 puits sur une mine, si leurs orificent dans le même plan horisontal on n'aura [illisible] plus d'air que s'il n'y en eut que deux parce qu'alors toutes les colonnes d'air de l'atmosphere qui y repondent font équilibre entre elles. |Il est des personnes qui pensent aussi que l'on ne peut avoir de l'air dans une galerie commencée aujourd'hui, à moins que l'une fasse de cinquante toises en cinquante toises un puits de respiration. La multiplicité de ces puits n'est utile qu'autant qu'on veut [illisible] l'ouvrage de cette galerie en travaillant en plusieurs endroits à la fois, ce qui même n'est particable que quand le terrein n'est pas trop élevé au dessus de cette galerie, ainsi que je l'ai fait remarquer entraitant de l'éxploitation des mines. L'on peut sans puits, pousser une galerie de plusieurs centaines de toises en dessous d'une montagne, en lui donnant asséz de hauteur pour faire au dessus de son sol un plancher bien joint que l'on prolonge à mesure des progrér de la galerie [J'ai parlé de ces planchers en traitant du Boisage des galeries l'on en voit un, planche, 3, figure 8 et 9] L'air atmosphérique