Cours d'exploitation des mines, [professé à l'Ecole royale des mines en l'Hôtel des Monnaies de Paris durant les années 1780]. [Page 128]

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|128 |qui ne peut se deplacer. |Dans ces circonstance on doit avoir recours à des moyens artificiels pour procure la circulation de l'air dans les souterreins le plus prompt s'éxente avec le feu qui, en rarefiant l'air alors stagnant de la mine rompt l'équilibre et détrermine l'air atmospherique à y entrer par l'une des ouvertures et à refroidir par un autre, il suffit de placer à l'une de ces issües une espece de grille de fer ou [illisible] rempli de feu qui y rend l'air plus leger en l'échauffant, alors la colonne qui repond à une autre ouverture étant specifiquement plus pesante, se porte vers l'endroit où est le feu et y sort tandis que l'air éxterieur le remplace ce qui retablit la circulation qui continue tant qu'on a soin d'entretenir le feu. Si toutes les entrées d'une mine étaient dans un même plan horisontal et que le feu fût fait au fond des travaux, il s'y éteindrait bientôt sans prodruire d'effet ; en ce cas il faut enir la grille remplie de feu suspendue à environ deux toises de profondeur dans l'un des puits, alors le courant s'établit, comme il est aisé de le concevoir d'après ce qui precede. |L'on était + persuadé qu'on ne pourrait se procurer de l'air dans les mines qu'en multipliant | |ECOLE DES MINES de Paris |Bibiliothèque