Cours d'exploitation des mines, [professé à l'Ecole royale des mines en l'Hôtel des Monnaies de Paris durant les années 1780]. [Page 124]

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|124 |Degrés moins dilaté ou mons claire que celui renfermé dans le souterrein ; or qu'on convoite une colonne d'air de toute la hauteur de l'atmosphere au dessus du puits dont la chaleur est égale à zero, qu'on sive cette colonne d'air jusqu'au point dudis puits de 10 toises de profondeur qui, dans cet espace, doit avoir 10 degrés de chaleur ; qu'on convoite qu'en même tems il y a une autre colonne aussi de toute la hauteur de l atmosphere qui repond à l'embouchure éxterieure de la galerie dont le degré de faire est pareillement à zero. De ces deux colonnes égales la premiere a 10 toises de puits où l'air est à dix degrés tandis que l'autre dans sa totalité, est au degré de la congellation ; donc, comme la plus dense dans toutes ses parties, elle a plus de poids que la premiere qui a une hauteur de 10 toises où lair est plus rarefié, donc elle doit deplacer celle du puits et établir le courant vers son orifice tandis que l'air, qui presse avec plus d'énergie à l'embouchure de la galerie, le remplacera. il est donc demontré qu'en temps froid, la circulation s'opere naturellement de bas en haut, c'est à dire que l'air atmospherique doit entrer par les couverture les plus basses des mines, en sortir par les issües les plus elevées et emporter avec lui les miasmes | |ECOLE DES MINES de Paris |Bibliothèque