Cours d'exploitation des mines, [professé à l'Ecole royale des mines en l'Hôtel des Monnaies de Paris durant les années 1780]. [Page 125]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

|125 |malfaisant. |Voyons maintenant ce qui se passe en été dans les mêmes ouvrages. on supose l'air éxterieur à 20 degrés de chaleur et celui du puits à 10, comme ci devant, il est certain que dans cette circonstance la colonne de l'intereiur de ce puits, jointe à celle de l'atmosphère qui repond à son orifice et qui en fait la suite feront ensemble plus pesantes ou plus denses que la colonne entière d'air atmospherique, dont la baze repond à l'embouchure de la galerie, ce qi est évident puisque celle-ci est à 20 degrés dans toute sa hauteur et que la première a 10 toises d'un air plus pesant. il s'ensuit donc que la colonne de l'embouchure de la galerie, comme plus rare et par consequent plus leger, doit ceder au poids de celle qui est contenue dans le puits, alors la circulation s'opose de haut en bas, c'est à dire que l'air atmospherique entre en temp chaud par l'ouverture la plus elevée d'une mine et qu'il en sort par celle qui est dans un plan plus bas. On a vue qu'en hiver la direction des courant d'air est toute oposée. |Ce que j'ai raporté est en partie éxtrait du mémoire de M Jarr lû a l'academie en 1768 et inséré dans le premier tome de mon voyage metallurgiques ; pour rendre la theorie cy dessus plus sensible on consultera la figure première de la planche 5 ; AB est un puit suposé