Cours d'exploitation des mines, [professé à l'Ecole royale des mines en l'Hôtel des Monnaies de Paris durant les années 1780]. [Page 123]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

|123 |D'autres éxperiences qu'il a faites en été à la même mine dans un moment où l'air de l'atmosphère faisait monter la liqueur du thermomètre à 20 degrés au dessus de zero, lui ont demontré que cet air, au lieu d'entrer dans la mine par les ouvertures les plus basses, ainsi qu'il l'avait observé en temps de gelée, entrait par les ouvertures superieures et en ressortais par les inferieures ; mais dans cette circonstance, l'air exterieur qui avait 20 degrés de chaleur, prit une temperature qui fit descendre la liqueur du thermometre placé dans les souterreins à 11 degrés, c'est à dire de neuf degrés plus bas qu'à la superficie de la mine : c'est pourquoi qu'en temps chaud on sent de la fraîcheur en entrant dans des souterreins et qu'en hiver on éprouve le contraire. |Pour prouver que l'air prend souvent en été une route opposée à celle qu'il tient en hiver, on suppose une galerie à l'éxtrémité de laquelle il y a un puits, dont l'orifice au jour est de dix toises plus élevé que l'embouchure de la galerie ; l'air contenu dans cet ouvrage souterrein soit être temperé dans toutes les saisons, cest à vivre à environ dix degrés ; mais en hier celui de latmosphere est à zero et même au dessous en tems de gelée, c'est à dire de dix