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DES GAZ DES FOYERS 17).'AFFINERIE.
RECHERCHES SUIS LA COMPOSITION
s'élève alors du fond du creuset jusqu'aux niveau des tuyères. Quand on .1a retire du feu, on peut y remarquer deux trous creusés assez profondément dans la masse ferreuse par les deux faisceaux d'air. A la fin de l'affinage, tout le vent est lancé dans une petite cavité qu'il a creusée an milieu du fer. La température est extrêmement élevée dans- cet espace et tous les débris ferreux mêlés au menu charbon qu'on y rejette, fondent et se réunissent au reste de la masse. On refroidit alors le museau des tuyères avec des battitures mouillées (*), on arrête le vent et l'on retire la loupe du feu. Dans cette deuxième période' de l'affinage qui dure 25 à 3o -Minutes depuis le commencement du désornage, on ajoute an feu très-peu de charbon, tont au plus 1/12 de la quantité totale consommée dans l'opération. Dans cet intervalle de temps, on brûle le menu charbon qui remplit le feu au mo-
ment du désornage. En se transformant en fer, la fonte augmente beaucoup de volume, et l'éponge ferreuse qui forme la loupe remplit toute la capacité du creuset. L'affinage dure ordinairement 1 heure 3/4, et fournit 8o kilogrammes de fer forgé en grosses barres. Le tableau suivant réprésente le roulement - des six feux de 'forges d'Audincourt pendant les deux mois de septembre et d'octobre 1842. (*) Si on ne prenait pas cette précaution ; les tuyères qui
sont en cuivre fondraient aussitôt qu'on arrêterait le
vent.
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Roulement des six feux de forges d'Audincourt. CONSOMMATIONS. DATES.
Charbon.
Fonte.
"--....... Rognures
et ferraille.
FER
-............--,--......-Total.
produit .
Fonte.
Charbon.
kil. hectol. 0.374 55,94
Septembre 1842.
kil, kil, kil, kil, 7.577 156.651 34.390 191.041 139.009
Octobre 1842
7.192 146.949 30,080 172.029 128.510 1.377 55,96
hect. .
MISE Au MILLIER
On consomme donc à peu près 56 hectolitres de charbon ( in kil. ) pour too de fer en barres. Cette consommation en charbon est trisfaible, mais il est à remarquer que la consommation en fonte et ferraille est un peu plus considérable que celle ordinaire (1330 à 1350 ). La ferraille et les rognures éprouvent a peu près le même déchet que la fonte pour se transformer,en fer forgé dans les feux d'affinerie.
il,
. ,
Après cette description de l'affinage, j'arrive à l'examen des gaz qni. se produisent dans le foyer. La détermination , de la composition des gaz qui circulent dans lesdifférentes régions du, feu offre de plus .grandes difficultés et présente bien plus d'incertitude que celle des gaz du haut-Fourneau. La grandeur des dimensions.de celui-ci,permekele reconnaître et de classer. nettement les réactions
qui s'opèrent dans chacune de ses parties. Les changements de composition du courant gazeux qui s'élève dans le fourneau par tranches parallèles se 'déduisent facilement de l'analyse des gaz
pris à des hauteurs déterminées au-dessus de la tuyère : mais on cOncoit facilement qu'il ne peut pas en être de même dans un foyer d'affinerie. Parmi les molécules' d'air projetées avec une vitesse de ioo mètres par seconde, les unes suivent leur direction initiale jusqu'au contrevent, tandis