Annales des Mines (1842, série 4, volume 1) [Image 302]

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COMBUSTIBLES FOSSILES DE LA BOHÊME.

fion va rapidement croissant depuis quelques

SUR UN NOUVEAU MODE De décrépitàtion et sur les pierres qui produisent ce phénomène (pierres fulminantes de Dourgnes);

années, tandis qu'à l'égard du bois elle varie peu. Voici le tableau de la consommation des divers combustibles dans cette capitale depuis 1831. Tableau de la consommation de Vienne, en bois, en charbon de bois et en houille, année par année, de 1851 â 1839.

--........._-....._

/111Nes.

1831 1832 1833

1834 1835 '

1836 1837

1838 i

/839 1810

(Trois trimestres)

Houll.i.E."'.i.

CDIRDor, DE no/s.

Bols.

Cordes'

Quintaux autrichiens.

,'min"'

126.033 103.883 147.183 113.271 137 307 127.282 102.181 130.267 130.375 101.673

86 200 77.468 108.535 112.599 122.604 113.189 111.251 122.501 122.457 108.169

4.827 4.338 6.078 6.306 6.866 6.339 6.230 6.860 6.858 6.057

Par M. A. DE QUATREEIGES.

1...

Les cailloux qui font le sujet de cette notice se

_-

Quintaux autrichiens: 57.497 56 944 38.190 61.950 49.133 82.395 79.809 125.231 179.340 131.116

rencontrent auprès de Don rgnes , petit village placé

'"11" 3.220 3.189 2.139 3 469

aux confins des départements du Tarn et de la Haute-Garonne, sur la route de Revel à Castres, au pied de la montagne N oire , dans une vallée bornée d'un côté par cette chaine et de l'autre .

2.751

4.614 4.469 7.013

i0043

7.342

par les coteaux du Lauraguais. Bien que ces pierres

et le phénomène qu'elles présentent soient connus de tout temps dans le pays, nous croyons qu'aucun auteur ne les a encore signalés. Ce silence

s'explique par le peu d'étendue de la localité qui les fournit. On ne les trouve, en effet, que dans un

champ de deux ou trois arpents d'étendue (un Ainsi, de 1834 à 1839, la consommation de combustible minéral , comprenant d'ailleurs un peu de lignite, a plus que triplé. Ce fait légitime_ beaucoup d'espérances. Prague, fin de 1840,

hectare et demi environ ), placé au-dessus du village. C'est là que les habitants de Dourg,nes vont les chercher aux jours de grandes réjouissances. Jetées dans les flammes du feu de joie ail umé sur la place publique , elles détonent-et remplacent ainsi

les boites ou les canons dont le bruit annonce les fêtes de nos cités plus opulentes. Le champ où on les rencontre est, avons-nous dit , d'une étendue peu considérable. il est en-

touré de roches calcaires à dendrites, dont les

arborisations sont formées par les oxydes de fer et de manganèse. Les pierres fulminantes sont généralement libres. Quelques-unes sont engagées dans