Annales des Mines (1836, série 3, volume 10) [Image 160]

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ESSAIS TENTÉS EN ALLEMAGNE, ETC.

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même genre, la méthode des expériences physiques et chimiques commence à prendre pied dans

COMPTE RENDU

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les usines à fer, comme elle a pris pied, il y a quarante ans, dans les fabriques de produits chimiques, dont elle a , en peu d'années, entièrement changé la face et considérablement amélioré

la conditicn. Le fer et tous les autres métaux sont eux -mbnes des produits chimiques; et l'usage qui refuse encore aux usines où on les obtient le titre de fabriques chimiques, signale avec une véritable naïveté ce qui leur manque le plus en ce moment.

Des expériences frites à Grenoble en 1834, 1835 et 1836, sur les enduits propres à prévenir le développement des tubercules Je gineux dans les tuyaux de fénte, suivirrude quelques observations surlemode de construction et la résistance des conduits en mortier hrdraulique; Par MM. VICAT e GUEEVIARD, Ingénieurs en chef, membres de la commission des fontaines publiques de la ville.

Un rapport imprimé à Grenoble. le 22 novembre 1833 , par ordre -conseil municipal, a signalé à l'attention publique l'engorgement aussi rapide qu'imprévu de la grande conduite en fonte du château d'eau de cette ville. L'apparition de :nombreux tubercules de fer hydroxidé sur la paroi intérieure des tuyaux s'était manifestée quelque temps après l'arrivée des eaux, par une diminution .sensible quoique faible encore dans leur volume. Mais bientôt le développement de ces 'excroissances, constaté 'parle démontage et l'inspection immédiate de pl usieurs

tuyaux, et aussi par des jaugeages multipliés, s'accrut à ce point que le pro' duit du châteatrd'eau, réglé à. 1.431 litres par minute en i82e,, st trouva

progressivement abaissé à 72o,litres-en,1834.. La perte était donc de 7 nitres par minute en moins de huit ans. Un tel événement devait porter l'efTome X , 1836. 2