Annales des Mines (1836, série 3, volume 9) [Image 117]

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227 Plan M. Castel voulait, par les expériences qu'il allait d'expériences. formules admises, faire, constater l'exactitude des DE L'EAU PAR LES DÉVERSOIRS.

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EXPÉRIENCES SUR L'ÉCOULEMENT

inavoué sur le bord supérieur ; et il fut dressé une tablé donnant le volume d'eau dans le bassin, qui correspondait à chaque distance. Vers la fin des expériences, l'étalonnage fut répété, et on trouva

la capacité augmentée dans le rapport de

3000

à 3oo6. 3° Entre le bassin et le canal, immédiatement sous les déversoirs, était une auge convenablement disposée, et mobile autour d'un pivot adapté à son extrémité opposée aux déversoirs : elle rece-

vait l'eau qui en sortait, et elle la versait hors du bâtiment. On reculait son extrémité mobile lorsqu'on voulait que cette eau tombât dans le bassin de jauge.

4° Les déversoirs furent d'abôrd ouverts dans une cloison faite en planches d'environ un pouce d'épaisseur; car M. Castel désirait se rapprocher autant que possible de ce qui se fait dans l a pratique,

afin de lui être plus directement et plus sûrement utile. Mais quelque espèce de bois qu'on employât,

il se tourmentait tellement par l'alternative de la mouillure et de la sécheresse, que, parfois, à la fin d'une séance, M. Castel ne retrouvait pl us les mêmes dimensions qu'il avait eues au commence-

ment. Il fut obligé d'abandonner ces cloisons, et il leur substitua des platines en cuivre assujetties dans de larges cadres en fonte, On eut sept platines, autant que de largeurs de déversoirs, elles étaient de om,i o , om,20 , om,3o , om,4o , om,5o, on',6o et orne ; on se rappellera quele bassin avait om,74 ( ces largeurs, mesurées après la pose des platines, se sont trouvées de om,i oo4, om,1994 om,3002 , 131%3998, om 5024, om,600i et om,68o4).

Le bord inférieur ou le seuil de tous ces déversoirs était à om 17 au-dessus du fond du canal.

et déterminer les coefficients qui ramèneraient leurs résultats, pour les divers cas, c'est-à-dire

pour les différentes largeurs et charges qui peuvent se présenter, aux résultats qu'il aurait trouvés : de sorte qu'en définitive la détermination des coefficients, pour différentes largeurs et charges ,. était

l'objet immédiat de son travail. Son appareil, ainsi que nous venons de le dire, lui permettait sept largeurs. Pour chacune d'elles il se donnait les charges de om,o3, om,o4, o",o5 , om,o6, om,o3 et om,Jo : pour les petits déversoirs, il avait encore des charges augmentant de deux en deux centimètres, et tout autant que la quantité d'eau dont il pouvait disposer, sans nuire au service des fontaines. publiques, le lui permettait. Quoique les machines du château d'eau donnassent ou pussent donner plus de 5o litres par seconde,

il n'en employait gu ère que de 20 à 25 ; dans quel-

ques cas extrêmes seulement, et pour peu de

temps ,.il a été plus haut; une fois, jusqu'à 37,48. Pour chacune de ses largeurs et de ses charges, il avait à prendre, i° la charge avant et après l'inflexion ( H et h); 20 la dépense ( Q ). La largeur (L) du déversoir lui était connue. 11 calculait ensuite, avec ces données, le coefficient de la for-

mule ordinaire par l'expression, 2,953

n'eh

Afin d'obtenir les charges aussi exactement que possible , il avait fait placer transversalement sur le canal deux bandes de fer, l'une au-dessus du déversoir, et l'autre à o",4,9 de distance : leurs