Annales des Mines (1834, série 3, volume 5) [Image 33]

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- 65 EMPLOI Du fer dans les ponts suspendus (i). par M. E. MARTIN, ancien élève de l'école Polytechnique.

(Extrait.)

M. E. Martin, directeur des forges de Fourchambault, commune de Garchisy (Nièvre ), a eu principalement pour but, en écrivant cette brochure de prouver que l'emploi des barres de fer, dans les ponts suspendus, est plus avantageux que celui des câbles en fil de fer, sous le triple rapport de la solidité, de la durée et de l'économie. La substitution des chaînes en fer aux càbles de chanvre, adoptée aujourd'hui sur presque tous les vaisseaux, ne permet plus d'éniettre de doutes sur les garanties de solidité que présentent ces chai-.

" nes. Cette nouvelle application du fer a donné lieu , tant en Angleterre qu'en France, à un grand nombre d'expériences sur la résistance de ce métal : celles qui ont été faites par la marine française , et dont les tableaux .qui terminent cette notice présentent les principaux résultats, ont complètement éclairé cette question importante. Ces expériences établissent qu'il y a, sous le rapport de la résistance à la rupture , par un effort de traction, deux classes de fer bien distinctes, le

fer doux et le fer dur. Le Jér doux est le seul propre à la fabrication des câbles de vaisseaux : il s'allonge sous un effort

de 18 à 20 kilog. En vertu de sa nature douce, filamenteuse et surtout homogène, il peut s'allonger uniformément, d'un cinquième de sa Ionchez Carilian-Gceury, , libraire, quai i) Brochure des Augustins , n". 41.

Tome -17. 1834.

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Solidité.