Annales des Mines (1828, série 2, volume 4) [Image 156]

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SEPARATION DES MINERAIS, etc.

lement brisé sans trop endommager ces cylindres; la galène est ménagée; elle n'est pas réduite en poussière, comme sous les bocards ; la quantité de schlich est faible, et on obtient le minerai à une grosseur qui dépend de l'écartement des cylindres. Aussitôt que je pourrai donner des résultats précis, je m'empresserai de les faire connaître. Cette machine, jointe à l'appareil ventilateur,

complétera un nouveau système de séparation des minerais de leurs gangues. EXPLICATION DE LA PLANCHE VII. Ventilateur à rotation. Son mouvement doit être réglé en raison de la grosseur du minérai bocardé. Chambre où l'air est comprimé par l'effet du ventilateur.

EF. Canal où s'établit un courant d'air uniforme au moyen de la planche CD, qui Pempêche , en sortant du ventilateur, d'entrer directement dans ce canal, où il produirait des tourbillons nuisibles :

c'est de cette planche CD que dépend presque tout le bon effet de l'appareil. T. Trémie où se verse le minéral bocardé et égalisé de grosseur, en le passant dans des cribles ou dans un cylindre en toile métallique. 1, 2, 3, 4... 17. Cases à tiroirs où tombent le minérai et la gangue.;

Chambre où se rend l'air en sortant du canal EF et y diminue de vitesse. Cheminée par où s'échappe l'air. L'air, en sortant du canal EF, entraîne des paillettes de minérai ; elles se déposent dans la chambre G, après avoir frappé la planche MN; les plus légères retombent de la

deminée H.

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MÉMOIRE Sur le gisement , la nature et l'exploitation des mines de fer de Ban cié (Ariége),

et sur le traitement métallurgique des minérais que l'on en retire; par M. MARROT , Ingénieur au Corps royal des Mines.

La première partie de ce mémoire aura pour objet le gisement et la nature des minerais; la seconde partie sera consacrée aux détails techniques , économiques et administratifs, qui concernent l'exploitation ; enfin , dans la troisième,

je donnerai une idée sommaire du mode que

l'on emploie pour tirer parti du minérai de Rancié, ou de son traitement dans les bas-fourneaux, dits foyers catalans, tel qu'il est usité dans le département de l'Ariége. Jetons d'abord un coup-d'oeil sur la position topographique des mines. Les mines de Rancié sont enclavées dans le territoire de la vallée de Vicdessos , chef-lieu de canton, dans le département de l'Ariége , situé à deux myriamètres au sud de Foix et a un myriamètre à l'ouest-sud-ouest de la petite ville de Tarascon, d'où part une route qui conduit à Vicdessos et aux mines (1). La vallée de Vicdessos peut être considérée cemme une vallée principale des Pyrénées, en ce sens qu'elle a son origine au faîte de la chaîne centrale, et que sa direction moyenne de l'ouestsud-ouest à l'est-nord-est est, à très-peu-près, perpendiculaire à celle de cette chaîne ; néan(i) V. la carte de la Pl. VIII.