Annales des Mines (1832, série 3, volume 2) [Image 43]

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MACHINES A FEU 84 contienne pas une description exacte, et ne donne

EN ANGLETERRE.

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visitèrent ce pays en 1823. fis décrivent la plus puissante des trois machines établies aux conso-

dans les machines ordinaires, par une poutrelle mue par le balancier à laquelle sont fixés des mentonnets qui choquent des leviers coudés : le mentonnet qui ferme la soupape d'introduction de la vapeur dans le cylindre est mobile le long de la poutrelle, au moyen d'une vis de rappel. Par ce moyen on augmente ou on diminue la partie de la course du piston pendant laquelle

notice de M. Taylor.

de piston.

anglais de diamètre et io pieds anglais de course. Le cylindre est simple et entouré d'un revêtement en briques. La machine est à simple effet et à condenseur. La vapeur ne presse sur le piston que quand il descend.

lisante de vapeur, il arriverait que le piston

aucun détail ni sur la pression de la vapeur dans la chaudière, ni sur la quantité de vapeur dépensée par chaque coup de piston de la machine.

Nous trouvons quelques renseignemens à ce sujet clans la description des mines de Cornouailles de MM. Dufrénoy et Elle de Beaumont, qui

lidated mines, sans doute une de celles construites en 1820 par M. Woolf, citée dans la

Cette machine à un cylindre de go pouces

La partie inférieure du cylindre est alors en

communication avec le condenseur.

Quand le piston est au bas de sa course, les communications du cylindre avec la chaudière et avec le condenseur sont fermées, et les parties supérieures et inférieures du cylindre sont mises en communication. Le piston, étant alors également pressé par la vapeur de haut en bas et de bas en haut, remonte par l'action du poids des tiges des pompes.

La vapeur n'entre dans le cylindre que pen-

dant une partie de la course descendante du piston;

pendant le reste de la course, la vapeur presse sur le piston avec une force qui décroît proportionnellement à l'augmentation de volume. Le mouvement des soupapes est réglé, comme

la vapeur est introduite, et par conséquent la quantité de vapeur dépensée par chaque coup Si l'on n'introduisait point une quantité suf-

n'achèverait point la course, et commencerait à remonter, entraîné par la réaction des tiges des pompes avant d'être arrivé au fond du cylindre. Pour s'assurer que le jeu de la machine a tout son développement, le balancier appuie sur un ressort portant une sonnette, lorsque le piston est arrivé au bas de sa course. Quand la sonnette ne se fait point entendre, on augmente la quantité de vapeur introduite en changeant un peu la position du mentonnet. La vapeur est fournie à la machine par deux: chaudières en fer battu, consistant chacune endeux cylindres placés l'un dans l'autre. L'axe du

cylindre intérieur, parallèle à celui du grand, cylindre, est un peu au-dessous de celui-ci. Le petit cylindre sert de foyer, et la grille est placée un peu au-dessous de son axe. Lors de la visite de MM. Dufrénoy et Elie de. Beaumont, la tension de la vapeur sortant de la chaudière était mesurée par une colonne de mercure de 6o pouces anglais ( i mèt., 524) 2 atmosphères, ou 2 kilogr. , o66 par centimètre carrés.