Annales des Mines (1827, série 2, volume 2) [Image 228]

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SUR LÉS' ÉlIODUITS MÉTALLURGIQUES

D'aprèS" le Tableau

i et l'annotation 3.

l'accompagne, les mines de la-France en 1826 ont

produit, de moins qu'en 1822, environ 48 quintaux métriques d'antimoine, considéré à l'état métallique. Mais dans le tableau N°. 2, ainsi que dans les états des douanes dont il offre l'extrait, l'antimoine métallique se trouve confondu avec l'antimoine cru; il convient cependant, pour notre objet, d'établir une distinction entre ces matières. Voici .comment nous y parvenons : le prix de l'antimoine cru est communément de 7o fr. par quintal métrique, le prix moyen de l'antimoinerégule étant de 220 fr. Or, dans les états des douanes, le taux (l'évaluation des deux sortes considérées ensemble est porté à 13o francs par quintal métrique; on peut en induire que, dans les quantités d'antimoine qui sont énoncées par les états des douanes, les o,6 du total sont de l'antimoine cru , et les o,4 sont de l'antimoine métallique. Ainsi, l'on peut admettre que le terme moyen d'importation des deux sortes d'antimoine, d'après

deux périodes, chacune de quatre années, fut, En 1822, pour l'antimoine cru. . . . 26 cf. mét. pour l'antimoine métallique 17) En 1826, pour Pantimoine cru. . . . 66 pour l'antimoine métallique 44>

Et que le terme moyen d'exportation fut En 1822, pour Pantimoine cru 56 pour l'antimoine métallique 37, En 1826, pour l'antimoine cru 143 pour l'antimoine métallique. 86.

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DE L'INDUSTRIE FRANÇAISE.

Il en résulte que, dans chacune des deux périodes de quatre 'années, l'exportation des deux sortes d'antimoine a été plus forte que l'impurtalion, et que, dans la seconde période, la différence à l'avantage de l'exportation a été plus forte que dans la première. Si l'on réduit, par le calcul, l'antimoine cru, ou le sulfure fondu, en antimoine métallique ou régul à raison de 0,45, on trouve que l'excès de l'exp or-

tation sur l'importation fut représenté, quint. ma.

En 1822, par 33,5 d'antimoine métallic ue, En 1826, par 76,55.

Si des quantités produites par les mines de France (voyez ci-dessus, p. 4 il ), on retranche, pour 1822 et 1826, les excès corre spondans de l'exportation sur l'importation, 01 trouve que la quantité d'antimoine métallique , employée par l'industrie française, fut En 1822, de.

quint tnét.

426 , 85 33 6, 10;

.

1826

Différence en moins.

.

.

90 75.

Ainsi, depuis l'année 823, la quantité de cernetal, qui est annuellemé nt consomméedans les ateliers français, paraît avoir diminué de 90 ce. m..f Le bismuth , mét al que l'on allie , tantôt: avec

l'étain, tantôt ave l'or, et dont les oxides sont employés, soit d ans la fabrication des émaux et du verre, soit d:ans la préparation du fard, soit dans la dorure sur porcelaine, se trouve en France, 28,

Bismuth,