Annales des Mines (1826, série 1, volume 13) [Image 276]

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NÉCROLOGIQUE.

NOTICE

Villefose,e, fut alors envoyé à ldria, en (Oahu-3 de commis-

mémoire de lui sur les mines de houille du département

saire général , è l'effet d'examiner. la gestion de, M. de Gallois et les accusations dirigées contre lui. La comptabilité des mines et usines fut trouvée parfaitement en règle et,définitivernent apurée:, et il fut reconnu non-seulement que les dénonciations étaient dénuées de fondement , mais 'que M. de Gallois méritait des éloges pour l'intégrité, le talent et le zèle avec lesquels il remplissait les importantes fonctions qui lui étaient confiées. Des preuves frappantes de la justice de ces éloges se trouvent d'ailleurs clans les nombreux mémoires que M. de Gallois a transmis à l'Administration des Mines et au grand-chancelier de la Légion-d'Honneur, s'If toutes les parties d'art et d'ad mini,strat ion du vaste établissement qu'il dirigeait. Lorsqu'en 1814 l'Empereur d'Autriche vint à Paris, MM. Héron de Villefosse. et., de Gallois lui ayant été présentés avec le Corps royal des Mines, M. leur témoigns.sa liante satisfaction sur l'état dans lequel les ingénieurs .frstiçais avaient laissé les mines d'Idris lorsqu'ils les quittèrent. En .août 1814, M. de Gallois demanda et obtint d'être placé dans le douzième arrondissement minéralogiqu.e, dont Saint-Étienne est le chef-lieu. Il avait vit traiter dans les usines des environs de Sarrebriiciz des minerais e extraits des couches du terrain houiller, minerais qui, confondus en France dans l'espèce du Fer ovidé, en Allemagne dans celle du Thonez..seastoin ( fer. argileux ), avaient été reconnus, aulaboratoiro del'École des Milles, pour du Fer

de Montenotte. La Statistique de ce département, pu bliée depuis peu par M. le comte de Chabrol, contient de nombreux

documens recueillis par M. de Gallois pour coopérer à l'important ouvrage d'un préfet qui l'honorait d'une ancienne et constante amitié , et qui préludait par ce beau travail, aux travaux plus remarquables encore qu'il devait exécuter et décrire dans la capitale. En. 181o, M. de Gallois fut envoyé en mission extraordinaire en Illyrie ; dans cette même année , il fut nommé ingénieur en chef ; deux ingénieurs ordinaires furent placés sous ses ordres, et il fut chargé de la surveillance générale de l'administration des mines dans la Carinthie et dans les provinces Illyriennes : il fit,: à cette occasion, de longues tournées en Croatie avec M. le maréchal duc deRaguse ; il transmit au gouvernement des mémoires intéressans sur les mines et usines de ce pays , particulière-. tous tuent sur les mines de plomb du Bleyberg , et mit les meses soins à obtenir., des administrations supérieures, de ces sures de protection nécessaires à la conservation direcbeaux établissement. En 1811 , il fut placé comme mercure d'Idris en teur en chef sur les célèbres mines dedotation, d'abord à Carniole -,.- 'qui avaient été assignées en l'Institution éphémère de l'ordre des trois Toisons d'or; ensuite à la Légion-d'Honneur, mines qui occupent douze cents ouvriers, six cents pensionnés , trois cents élèves deSquelles dépendent 12 lieues carrées de forêts et une population de sept mille .babitans,. et .qui livrent annuellement un produit brut de la valeur de g millions et un produit net de 6 à 7 cents mille fr. Malgré les difficultés des circonstances, les établissentens furent maintenus dans un état dans les vallées prospère : M. de Gallois fit construira, çle, ilettsge d'une grande qui les environnent , des écluses combustible , et utilité pour leur approvisionnement en Plpsieurs autres .remarquable. d'une beauté d'exécntion améliorations importantes eurent lieu 'à Idris sons sa di-rection, et il s'y concilia l'oeime , l'attachement même

carbonate' amorphe ou terreux, et décrits comme tels en 181n

Jar M. Collet-Descostils , dans le Jokrnal des Mines. M. de Gallois savait .qu'en. Angleterre .on exploitait aussi .dans divers terrains houillers des minerais de nature analogue, que la houille servait à fondre. Ses voyages et ses observations l'avaient.conduit à reconnaître une :constance remarquable dans la composition générale des grandes formations géologiques. Fortement pénétré de cette idée, et de celle que les richesses minérales ne sont point propres à certaines contrées , mais qu'elles ne tardent pas à se montrer lorsque Pindustrie s'applique à les chercher, M. de

des personnes placées sous ses ordreset des habitans du pays; d'un cependant il y devint l'objet cl, l'animadversion. d'avoir mal géré les

Français, qui l'accusa, en 1815 ,

mines et usines. Un Inspecteur des Mines, Al.. Héron

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Gallois était persuadé que les terrains houillers de la France devaient aussi renfermer des minerais de fer semblables aux minerais 'anglais comme à ceux de Sarrebrück, et que 'leur aspect entièrement pierreux , tout-à-fait diffé-

cle

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