Annales des Mines (1826, série 1, volume 13) [Image 274]

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AFFINIGE DE LA FONTE DE FE11/

J'ai donné au four dont je me suis servi une grille plus grande qu'aux fours à houille; j'ai surbaissé davantage la voûte, et, j'ai, au contraire, élevé beaucoup la cheminée, pour augmenter le

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NOTICE N ÉCROLO GIQU E SUR

tirage.

On vient de construire à Lauchhamer unemachine à vapeur et des laminoirs, et l'on va

y pratiquer le pudlage à la tourbe sur une grande échelle. Quand l'établissement sera en pleine activité , je vous en communiquerai le plan, et je vous transmettrai une description du travail; j'y joindrai les résultats de l'analyse de tous les produits. Peut-être trouvera-t-on de l'avantage à introduire cette méthode dans quelques .parties de votre chère France. On répète aussi dans ce moment à Lauchhamer les essais que l'on a déjà faits souvent en Allemagne pour employer le charbon de tourbe dans les hauts-fourneaux.

M. DE GÀLLOIS, INGENIEUR EN CHEF AU CORPS noYAr. DES MINES 5

PAR M. DE BONNARD , Inspectenr divisionnaire, Secrétaire du Conseil général des Mines.

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Lou is-Gnono .-GA ElirEL DE GALLOIS-LACHAPEL LE,

ingénieur en chef de première classe au Corps royal des Mines) chevalier de l'ordre royal de là Légion-d'Honneur, né, en 1775, à Saint-Léonard, département du Bas-Rhin, descendait d'une famille irlandaise, émigrée en France avec le roi Jacques II. Son père, capitaine au Corps de Royal-Bavière, avait servi avec distinction dans les guerres

du règne de Louis XV. Destiné à entrer dans le Corps du Génie militaire, M. de Gallois fit, à Strasbourg, des études dirigées vers ce but; le 16 décembre 5791, il fut reçu ,élève de l'École du génie, où l'atteignit la loi de la réquisition militaire , et le 22 septembre 1794 , on le nomma adjoint aux officiers de cette arme; mais, voulant perfection-

ner son instruction dans les sciences mathématiques , il entra, deux mOis après, à l'École polytechnique, lors de. la création 'de cet illustre Établissement. Une maladie, causée par sa trop grande ardeur pour le travail et par la douleur qu'il éprouva de la mort de sa mère, interrompit ses études ; néanmoins , à l'époque des premiers examens de sortie de l'École , il fut reconnu admissible dans les services publics , et nominé, en conséquence , élève de l'École des. Mines. Sa santé l'obligea encore a s'éloigner

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