Annales des Mines (1826, série 1, volume 13) [Image 273]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

tal.....».r.amalevx.enealeonasse.aatmsMiwisnenanpeele

5 0 1311L.MITA,eire. 1-1

PERFECTIONNElliENT au procédé de

l'af-

Ar,i,IyAcE

finage à l'anglaise:

doit être affiné et converti en fer doux : on se sert alors du même foyer pour chauffer cet espace; mais on peut aussi faire usage d'un four-. neau particulier. L'avantage de placer le finemétal tout rouge dans le fourneau d'affinage résulte principalement de ce que l'opération en est singulièrement accélérée ; il y a aussi économie de combustible. Cet avantage d'un plus prompt affinage ne tient peut-être pas, comine le croit

M. Jones, à ce que le fourneau n'est pas refroidi,

_Mais aussi à ce que le fine-métal éprouve un changement chimique, une sorte .de grillage tel que celui qui a lieu dans l'opération pratiquée dans l'Allemagne méridionale sur de la fonte blanche , et qu'on nomme Bratè/2. Sur les grilles cleibizte et de ferfingé ; par Gill. ( Tech. Rep. 1825, p. 97) Les barreaux de grille en fonte, pour les foyers, creusés d'une gorge longitudinale à la partie supérieure , et amincis en dessous, durent beau-

coup plus long-temps que les barreaux de la forme ordinaire. J'attribue cet effet à ce que la

cendre de la houille, remplissant constamment la cavité de ces barreaux, empêche la communication directe de la chaleur, et à ce que l'air, touchant dans son passage la partie inférieure par une grande surface la maintient à une température basse,

de la fonte de fer an four à

réverbère par le moyen de la tourbe.

(Arc' hiv. mét., tome 8, page i88)

UN perfectionnement apporté au procédé d'affinage à l'anglaise par M. Jones ( patente d'octobre 1822 ) , consiste à faire chauffer le finemétal dans un espace séparé, -Ordinairement réuni au fourneau à Puddler, et cela avant de le placer sur la sole de ce dernier fourneau; où il

521

(

Extrait d'une Lettre de M; Ales, Ingénieur des Mine, de Saxe à M. Berthier.) , Dauchhamer, près Dresde ,.25 décembre 1826.

Il n'y a en Allemagne que deux établissemens où l'on affine la fonte au four à réverbère ; ils sont situés sur les bords du Rhin, l'un à Rasselstein , près de Neuwied , et l'autre à Lendersdorf,, près de Duren. Son Excel, le comte d'Einsiedel, premier mi-

nistre du roi de Saxe, désirait introduire cette méthode dans son usine de Lauchhamer ; Mais comme il est difficile de s'y procurer de la houille,

et qu'au contraire la tourbe se trouve en abondance dans les environs, il m'a chargé de faire des essais dans le but de reconnaître si ce dernier combustible donnerait assez de chaleur pour opérer l'affinage de la fonte. Ces essais ont eu le plus heureux résultat. La fonte que j'ai employée provenait de mine-

rais des prairies, traités au haut-fourneau avec du charbon de bois. Je l'ai puullée immédiatement sans la soumettre au mazéage. j'en ai chargé 200 livres à-la-fois , et, toutes les deux heures,

j'en ai obtenu 170 livres de lopins, qui ont produit 125 livres de fer en barres : ainsi, le déchet a été de 37 et demi pour roo. Le fer était d'ex: cellente qualité ; la consommation a été de 3o pieds cubes de Paris de tourbe pour loo livres de fer (r). ) Cette consommation est énorme ; peut-être y a-t-ii erreur dans la lettre. R.