Annales des Mines (1826, série 1, volume 13) [Image 70]

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DES COMBUSTIBLES

MII,11BAUX.

naître les proportions de carbone, d'hydrogène,

établit, par le calcul, combien, dans chacune de ces mêmes substances, pour mille atomes d'oxigène, il se trouve d'atomes d'hydrogène. Avant de passer aux importantes conclusions que l'auteur tire de ses résultats, il convient d'indiquer sommairement comment il a procédé.

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d'oxigène et d'azote, qui se trouvent dans ces com-

bustibles; d'un autre côté, vu l'extrême difficulté de semblables analyses par la voie sèche, M. Kars-

terfregardait comme presque impossible d'ana-

lyser ainsi un grand nombre de houilles ; conséquence, l'auteur a fait choix d'un certain nombre de combustibles minéraux qui, dans leur manière de se comporter à la distillation par la

voie sèche, offrissent les différences les plus frappantes. Les échantillons choisis, au nombre de onze,

ont été décrits minéralogiquement , et soumis avec le même soin, d'une part, à /a distillation par la voie sèche, de l'autre, à l'analyse chimique : c'était du bois fossile et du lignite des contrés voisines du Rhin, des houilles diverses de la

Haute-Silésie, du pays de Saarbrucli, d'autres parties de la Prusse et des mines de l'Angleterre. Aux résultats de ses onze analyses chimiques, M. Karsten, pour compléter la comparaison qu'il se proposait d'établir entre les divers combustibles, a joint le résultat que MM. Gay-Lussac et Thenard ont obtenu par leur analyse du bois de hêtre.

L'auteur parvient ainsi à former un tableau synoptique de douze combustibles, qu'il prend pour termes généraux de comparaison. Ce tableau, fondé tant sur les analyses de M. Karsten que sur les données admises par M. Berzelius dans la théorie atomistique, pose en fait que, dans chacun des combustibles essayés, mille

D'abord, M. Karsten annonce que dans les. houilles il a vainement cherché l'acide muriatique , l'iode , l'acide phosphorique et l'oxide de chrôme. La quantité de terres et d'oxide de fer, qui reste après l'incinération des- houilles, c'està-dire leur teneur en cendre, est très-variable ; telle houille ne laisse de cendre que i pour ioo, et par conséquent moins qu'aucune espèce de bois ; dans. telle autre houille, la teneur en cendre s'élève au-dessus de 20 pour too. Les terres trouvées en diverses proportions dans les cendres des houilles sont en général la silice, l'argile, la chaux et la magnésie : ces deux dernières s'y pré-

sentent ordinairement en quantité beaucoup moindre que les premières. L'auteur fait voir par des exemples, que la d& termination de la teneur en cendre, d'une houille, même d'après des échantillons choisis comme les plus purs dans une couche de ce combustible, ne peut pas, à cause de la variété infinie des circonstances locales et des accidens naturels du b crisement , fournir des données qui soient com-

atomes de carbone se trouvent combinés avec un

chiantes à l'égard du gite entier; mais convaincu, par plus de deux cent cinquante essais de houille, qu'il existe une différence essentielle dans la teneur en terres, des houilles de différens gîtes naturels, M. Karsten admet que la quantité qui re-

certain nombre, qu'il indique, d'atomes d'oxigène et dkitomes d'hydrogène ; ensuite Fauténr

soin de la conclure de plusieurs échantillons de

présente la teneur en cendre sur-tout si l'on a