Annales des Mines (1826, série 1, volume 13) [Image 71]

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DES COMBUSTIBLES

la même houille, peut toujours être considérée comme un terme moyen qui s'approche de la. vérité. A cet égard, il importe de séparer de la houille les substances étrangères qui accompagnent quel-,

MINÉE AUX.

entre le premier tube et le second, l'autre entre le second tube et le troisième. Le premier tube, destiné à recevoir immédiatement l'action de la chaleur, contenait un mélange du corps à essayer avec du deutoxide de cuivre, préparé par

quefois ce combustible dans ses fissures; ces, substances sont en général le fer pyriteux et la chaux carbonatée spathique, quelquefois la dolomie, le plomb sulfuré, le zinc sulfuré, la baryte sulfatée, le fer carbonaté, le fer oxidulé, la chaux sulfatée et l'argile. siliceuse. Par suite de cette précaution que recommande l'auteur, et

le moyen du nitrate de cuivre; le second tube contenait du muriate de chaux complétement desséché; le troisième tube, destiné à recevoir les gaz, était fort étroit et gradué par une division exacte en dixièmes de pouce cube, d'après le pied du Rhin«: ce dernier tube conduisait les gaz dans un appareil au mercure. La quantité des gaz développés fut réduite à la température

parce que d'ailleurs les essais en petit ne peuvent

que se borner à la masse pure de la houille, il est clair qu'en petit la teneur en cendre se trouvera toujours être beaucoup moindre qu'ab ne

de zéro et à la pression barométrique de 28 pou-

le sera en grand. M. Karsten en conclut avec raison que, pour être en état de juger d'une houille,

ces ; leur volume fut déterminé sous ces conditions. Pour l'absorption du gaz acide carbonique , on employa l'ammoniaque caustique; quant au résidu de gaz non absorbés, le volume en fut soustrait de la masse totale de gaz après les réductions indiquées, et ce fut la différence

relativement à son emploi dans les arts, il ne suffit pas de connaître la quantité ainsi que la manière d'être du coke qu'elle fournit, et sa teneur en cendre ; il faut encore indiquer avec détail l'état habituel des fissures de la houille, et noter si les surfaces de ces fissures sont nettes, 'ou si elles sont remplies de substances étrangères. C'est effectivement ainsi, que l'auteur a procédé dans ses nombreux essais. . Après ces remarques générales, et beaucoup d'autres que nous sommes obligés de passer sous silence, M. Karsten décrit l'appareil dont il a fait usage pour ses onze analyses par la voie sèche, analyses qui doivent ensuite lui servir de guide, ainsi que nous l'avons déjà vu. Cet appareil est celui que les chimistes emploient pour l'analyse des matières végétales ; on

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sait qu'il consiste eu trois tubes de verre unis par deux tubes de caoutchouc qui sont placés , l'un

qui fit connaître le volume réel du gaz acide car-, bonique ; mais l'auteur ne s'est pas livré à l'examen de ce résidu. Etait - ce du gaz azote pur, ce

-qui ne lui parait pas vraisemblable, ou bien était-ce un mélange (l'azote avec de l'air atmosphérique et du gaz d'ox ide de carbone, ou même du gaz hydrogène carboné? A cet égard, l'auteur .

ne peut se prononcer; cependant il pense avoir évité le dégagement de Gaz d'oxide de carbone

en ne remplissant point le premier tube, ou tube de décomposition, à la manière usitée. Voici les précautions particulières que M. Karsten a prises :