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ET DES APPAREILS A VAPEUR.
STATISTIQUE DE i/lNDUSTRIE MINÉRALE
réalisant un progrès de 69 p. 100. On constate aussi un redou-
totale de 40.700.000 francs, en excédent de 3.600.000
blement d'activité dans les aciéries du Nord, de Saône-et-l.oire,
chiffre correspondant de 1893.
de la Loire, du Pas-de-Calais, des Landes, de la Loire-Inférieure, de l'Allier, elc. D'autre part, le commerce extérieur des foules, fers el aciers, tel qu'il ressort du tableau qui ligure dans l'Exposé et qui est
sur le
Il n'y a aucune usine métallurgique en Algérie. Une statistique
très détaillée des appareils à vapeur qui ont
fonctionné dans les établissements industriels et divers, sur les
dressé au moyen des chiffres publiés par l'Administration géné-
chemins de fer et sur les bateaux de la marine marchande, flu-
rale des Douanes (commerce spécial), dénote une situation beau-
viale et maritime, est jointe à celle des industries minérale et
coup plus favorable que celle des précédentes années. Le mon-
métallurgique.
tant des exportations est supérieur à celui des importations à la
pays.
fois pour les fontes, pour les fers et pour les aciers, et l'excédent
Il n'en est publié d'aussi complète dans aucun
Les chiffres qui ont été réunis à cet égard par les ingénieurs
total des premières sur les secondes s'est élevé à 275.000 tonnes,
des
en chiffres ronds, tandis qu'il montai! à 145.000 en 1893 et seule-
chaudières à vapeur s'accroît constamment et que la puissance
ment à 45.000 en 1894. L'industrie sidérurgique s est d'ailleurs beaucoup développée
beaucoup plus forte.
en 1896, non seulement en France, mais encore à l'Étranger. On peut en
juger
par l'augmentation
de
la
production
de
la
fonte. L'Angleterre a fabriqué 8.798.000 tonnes de ce métal, l'Allemagne 5.486.000, la Belgique 939.000. Les excédents
sont res-
pectivement de 971.000, 720.000 et 170.000 tonnes. Par contre, la statistique accuse une forte diminution aux Étals-Unis, aussi bien pour là fonte que pour les combustibles
mines,
des
pour
machines
Il
l'année
grandit
1896, montrent que le nombre des
en même temps dans une proportion
y avait en activité, en France, à la
lin de ladite année,
99.525 chaudières à vapeur, 87.476 machines, au nombre desquelles
1 1.343
locomotives
et 29.280
récipients
soumis à la
déclaration. La
puissance
6.282.547
des
machines
chevaux-vapeur,
locomotives
des
chemins
est indiquée comme étant
dont 4.176.835
de
appartiennent aux
de fer et des tramways, et 761.647
servent à la propulsion des bateaux.
minéraux. Mais racornissement indiqué l'année précédente avait
Il est intéressant de mentionner que l'agriculture dispose de
été énorme et hors de toute vraisemblance; et la production
18.743 machines à vapeur, susceptibles de développer une puis-
de 1896, montant à 8.701.000 tonnes, place encore ce pays sinon
sance de 111.123 chevaux-vapeur.
au-dessus de l'Angleterre, du moins au même rang, à très peu
Le nombre des épreuves réglementaires effectuées à la presse hydraulique, dans le cours de l'année, a été de 23.597.
de chose près.
L'emploi Les métaux tirés des minerais indigènes, autres que ceux de fer, ne sont obtenus
qu'en quantités restreintes. Ce sont : le
de
la
vapeur
à
haute
pression,
dans plus
de
80.000 établissements, n'a donné lieu qu'à un très petit nombre d'accidents
ayant fait
des victimes;
on a compté seulement
plomb, l'argent, le zinc, l'aluminium, l'antimoine. Toutefois on
12 morts et 10 blessés. Sur les chemins de fer on a constaté
fond
7 accidents ayant occasionné des blessures, mais aucun accident
également dans nos usines métallurgiques des minerais
importés, et on désargente des plombs venus de l'Etranger. C'est ainsi que s'augmente la production des métaux dont rémuné-
mortel. Enfin, sur les bateaux, il y a eu 4 tués et 8 blessés. Les causes des accidents se sont divisées à peu près également
ration précède et que l'or, le cuivre, le nickel viennent, s'ajouter
dans les»
à leur lisle.
d'établissement,
En laissant de côté les métaux précieux que l'on a retirés des cendres d'orfèvre, au sujet desquels les ingénieurs n'ont aucun moyen d'investigation, et les plombs d'oeuvre, simplement désar-
trois
catégories suivantes : conditions conditions
défectueuses
défectueuses d'entretien,
mauvais
emploi des appareils. Aucune catastrophe n'est survenue, et le nombre des morts est notablement inférieur à la moyenne des dix dernières années.
gentés, dont il n'y a pas lieu de faire état, les métaux obtenus en 1890 dans nos usines de gros œuvre représentent une valeur
En résumé, les renseignements recueillis par les ingénieurs DÉCRETS,
1897.
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