Annales des Mines (1914, série 11, volume 6) [Image 109]

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naître, dans diverses publications, les résultats de ses études. Les mémoires publiés par lui ont été nombreux; je me bornerai à citer les principaux : Annales,des Mines :

1875. Mémoire sur les filons du Comitat de Zips (Hongrie); 1875. Sondages exécutés au moyen d'un perforateur au dia-

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mant;'. 1883. Note sur certains combustibles tertiaires de l'ïstrie et de la Dalmatie ; 1889. Observations sur l'électro-métallurgie de l'aluminium; 1892. Étude sur les gîtes métallifères de Pontgibaud ; 1895. Note sur les dégagements de gaz inflammables survenus dans les mines métalliques, notamment dans celles de Pontpéan ; 1904. La fusion pyriteuse ; 1906. Élimination du soufre des produits métallurgiques ; 1908 et 1911. Notice historique sur l'exploitation des mines de Pontpéan. Bulletin de la Société géologique de, France :

1884. Note sur la constitution des gîtes métallifères de la Villeder (Morbihan) ; 1890. Note sur l'origine des gîtes calaminaires. Compte rendu de l'Académie des Sciences :

1880. Sur les causes d'altération intérieure des machines à vapeur ; 1895. Étude de quelques propriétés des réactions du sulfure/le plomb ; 1904. Emploi de l'air desséché par congélation pour le soufflage des hauts fourneaux..

Enfin, Arthur Lodin publiait, en 1905, un magistral ouvrage sur la métallurgie du zinc, industrie qu'il connaissait admirablement. Cette énumération, quoique bien incomplète, montre

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que l'activité de notre camarade s'était portée sur les sujets les plus variés, depuis la chimie et la métallurgie jusqu'à la géologie, dont les multiples problèmes lui inspiraient un vif intérêt. Ces services et travaux avaient été récompensés en 1888 par le ruban de la Légion d'honneur et en 1900 par la rosette. Le décès si imprévu d'Arthur Lodin sera un véritable deuil pour tous ceux qui l'ont connu et approché. Le Conseil général des Mines et l'École supérieure des Mines regretteront un ingénieur affable, très instruit et tout dévoué à l'accomplissement.de ses devoirs. L'École des Mines regrettera plus particulièrement un professeur qui lui avait, depuis trente ans, consacré le meilleur de son temps et lui avait toujours témoigné un profond attachement. Il me reste à souhaiter que les nombreux témoignages de sympathie qui se sont manifestés autour de ce cercueil apportent quelques adoucissements à la profonde douleur d'une épouse et d'une fille aussi cruellement éprouvées.