Annales des Mines (1913, série 11, volume 4) [Image 220]

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NOTE

SDR

ON TYPE SPÉCIAL

DE RÉCIPIENTS

A

VAPEUR

et C", à Fives-Lille, le 10 février 1904, ont donné les résultats suivants :

COMMENCEMENT

de ia déformation appréciable par mn'J

Kprouvette prise en travers dans la lable de cuivre / 1" sur une dent enr Eprouvettes prises l .. . achevai sur la < 0n '. j*" , 1 2° a demi sur deux brasure. f . , ! dents voisines . . . .

RESISTANCE

ALLONGEMENT

par

p. 100

mm2

après rupture

vers 14

kg.

23 k ,C>

vers 14

kg.

21\7

vers 12

kg.

Î8 k ,7

32 9.

Les chiffres relatifs à la résistance de la brasure sont plus faibles que celui correspondant au résultat de l'essai du 5 février; mais nous pensons que la résistance de cette brasure a pu être affaiblie par le découpage des éprouvettes et qu'en tous cas les résultats des essais à la traction et ceux de l'épreuve hydraulique peuvent être considérés comme suffisamment comparables. 2" Un second essai à outrance a été fait plus tard, en octobre 1905, sur un autre cylindre dont le Service des mines a pu disposer, cylindre timbré à 6 kilogrammes et dont les plateaux en fonte avaient, dans la partie médiane, 22 millimètres d'épaisseur. Dans cet essai, la pression a été portée à 9 kilogrammes (pression correspondant h la pression d'épreuve) ; puis à 12 kilogrammes, sans incident; à ce moment on a laissé tomber la pression, puis on a enlevé le bourrelet de cuivre bouterollé sur tout le pourtour d'un des plateaux ; la pression put alors être portée de nouveau à 9 kilogrammes, puis à 12 kilogrammes, sans incident ; à 15 kilogrammes, les suintements se produisirent du côté où la rivure avait été enlevée; mais, malgré ces suintements qui s'accentuèrent, la pression put être poussée jusqu'à 17 kilogrammes : le second plateau de fonte (celui qui avait conservé le

NOTE SDR ON TYPE SPÉCIAL DE RÉCIPIENTS

A

VAPEOR

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cuivre bouterollé) se rompit alors sous cette pression ; il portait 4 cassures en étoile partant de trous de boulons. Cet essai a montré ici que les assemblages, lorsqu'ils étaient correctement exécutés, étaient éventuellement plus solides que les plateaux de fonte eux-mêmes. D'un autre côté, on a pu constater que le bourrelet de cuivre, constitué au moment du bouterollage, servait principalement à assurer l'étanchéité du joint; mais, comme nous le verrons plus loin, les effets du bouterollage ne consistent pas seulement dans la formation de ce bourrelet. 3° Une série d'essais ont été effectués, en janvier et février 1904, chez MM. Meunier et C ic , afin de se rendre compte de l'effet exact produit, par la pose à chaud, sur le fer doux des cercles servant de frettes. Le bout de cylindre constitué en vue de ces essais avait été formé d'une virole en cuivre de 3 mm ,5 d'épaisseur et de 700 millimètres de diamètre intérieur, d'un noyau cylindrique en fonte du même diamètre de 700 millimètres, et d'une frette en fer doux qui, à froid, avait été ajustée sur le noyau de fonte, c'est-à-dire avait exactement 700 millimètres de diamètre intérieur, et qui a été posée à chaud sur la virole de cuivre. Après refroidissement complet, nous avons fait enlever cette frette (en la chauffant au rouge sombre et évitant de chauffer par trop le noyau) ; et après l'avoir laissée se refroidir de nouveau lentement, nous en avons pris avec soin le diamètre intérieur que nous avons trouvé de "05 millimètres exactement. De plus l'épaisseur moyenne de la feuille de cuivre prise sous la frette était réduite d'un peu plus de deux dixièmes de millimètre. On voit donc que l'écart de 7 millimètres qui avait existé primitivement entre le diamètre intérieur delà frette et le diamètre extérieur de la virole de cuivre s'était trouvé annulé par les modifications suivantes : 1/2 millimètre enriron de réduction du diamètre de la virole de cuivre, par