Annales des Mines (1912, série 11, volume 1) [Image 262]

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ET EXPÉRIENCES

SUR

LES

POUSSIÈRES

DE

HOUILLE

tate d'abord que, pendant la première demi-seconde, la pression varie peu ; par suite la vitesse de combustion doit

sans entrer dans le détail des

X — 4 irrégularités qui accompagnent cette phase initiale, on

être voisine de

prendra comme première approximation C = ainsi la courbe C = f( W.) donnera 0 = 7 mètres environ, pour W„ == 37 mètres par seconde. Ensuite, la pression commence à s'élever régulièrement; . Wa ... c'est l'indice que C devient supérieur a ' d auieurs > si l'on continuait à faire croître C proportionnellement à W tt avec le coefficient de proportionnalité —— ■ et si l'on traçait ainsi la courbe de proche en proche, on aboutirait R

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Wa FIG. 52.

à la cote 85,37, à un instant notablement plus tardif que l'instant 1,175, qui est celui de l'arrivée réelle de la flamme. On peut chercher par tâtonnements quel est le coefficient moyen de proportionnalité qui, appliqué an tracé de proche en proche, aboutirait à faire passer la flamme juste à l'instant voulu. On pourra de même cher-

SUR

LES

MOYENS

DE

COMBATTRE

LEURS

DANGERS

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cher quel autre coefficient moyen de proportionnalité permettra de tracer la courbe de la cote 85,37 à la cote 165,28. Par ce premier tracé approximatif à coefficient constant, on a, en somme, remplacé la courbe C — f(W a ), inconnue, par deux segments de droites MNet PQ (fig. 52), qui lui équivalent pour les deux étapes envisagées. Mais il est bien certain que la relation C = (W„) n'est pas représentée par une succession de lignes droites avec des décrochements tels que LM et NP, mais bien par une courbe continue; cette courbe, qui part du point L, sera tracée au jugé, de manière à ce qu'il s'établisse une sorte de compensation entre les parties de courbe supérieure ou inférieure à chaque segment de droite. Ayant ainsi établi, d'une manière approchée, la courbe C = f (W tt ), on reprend la construction sur le diagramme général ; on trace la trajectoire de la flamme, de proche en proche ; en déterminant en chaque point la vitesse de l'air W«, lisant sur la courbe C — f (W a ) la vitesse de combustion qui y doit correspondre et en faisant la somme de ces deux vitesses pour avoir la vitesse absolue de propagation / de la flamme, et par cela même la tangente à la courbe ; suivant ette tangente on passe à un point voisin où on recommence la même détermination, et ainsi de suite. Si la courbe C= /(W„) a été bien tracée, la courbe doit passer par les points marquant le passage de la flamme. Ces tâtonnements, un peu longs les premières fois qu'on les pratique, deviennent plus rapides, quand on a eu l'occasion de tracer déjà quelques courbes G = f (W„). Lois de combustion déduites des essais étudiés. — Nous donnons ci-dessous (fig. 53) les courbes C établies d'après les diagrammes des six essais étudiés. lien ressort, avec évidence, que la vitesse de combustion s'accroît avec la