Annales des Mines (1911, série 10, volume 19) [Image 72]

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ÉTUDE SUR LES MINERAIS DE FER SCANDINAVES

1908

.„ ( directement . . Allemagne | _ BiaPays Bas

Angleterre Belgique France Canada Etats-Unis Suède Divers

1910

1909

SERVICE

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consulaire

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389.1371, , 7q r. œ 759.449) 1 - 1TO ' bb8 241.211 243.021 79.703 87.148 39.121 39.191 11.140 11.139 18.540

ÉTUDE SUR LES MINERAIS DE FER SCANDINAVES

.150.000

.133.661

283.000 84.000 27.400

289.143 86.662 27.868

26.600 8.000

26.228 n. d.

.344.978 1.365.753 314.848 100.670 10.123 5.370 216.834 17.682

289.142 100.358 227.965' 42.251

1.547.625 1.550.743 1.579.000 1.563.562 2.010.505 2.025.4(i9

Un fait à signaler de suite, c'est l'importance des nouvelles exportations de Luleâ et Narvik vers les Etats-Unis (127.500 tonnes en 1909, 259.434 en 1910 d'après les documents consulaires français), exportations sur lesquelles nous aurons l'occasion de revenir. Les minerais étant ordinairement vendus à la teneur, la Société de Kirunavara a installé dans ses ports de Narvik et de Luleâ des dispositifs pour des prises d'essais aussi strictes que possible; nous décrirons l'installation de Narvik, qui fonctionne depuis 1908, et qui donne toute satisfaction. Tous les minerais expédiés sont analysés par navire d'expédition; pour cela, chacun des wagons destinés à un même bateau, soit qu'ils arrivent directement de la mine, soit qu'ils soient allés se charger aux stocks du port, passent, avant de se vider dans les couloirs ou dans les trémies accumulatrices du quai, devant une estacade où deux hommes prennent sur eux environ 5 p. 1000 de leur contenu, soit 175 kilogrammes ; cette prise se fait à la surface du wagon ; les 175 kilogrammes unitaires sont versés dans de grands wagons collecteurs du type ordinaire de 35 tonnes pour le transport des minerais;

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un tel de ces wagons rempli correspondrait au passage de 7.000 tonnes devant l'estacade. Par l'intermédiaire de deux poches sur l'ancienne jetée de chargement des navires en bout, la prise totale est amenée par de petits wagonnets à l'atelier de broyage et de division automatiques. L'atelier de broyage comprendra plus tard deux installations analogues à celle qui existe à l'heure actuelle et qui suffit jusqu'à présent. Le minerai passe dans deux broyeurs successifs et superposés, dont le dernier ne se laisse traverser que par les morceaux à dimension inférieure à 1 centimètre ; un diviseur mécanique envoie ensuite pendant 14/15 de temps le minerai broyé dans un couloir qui l'évacué au dehors et, pendant l'autre quinzième, une part correspondant à environ 0,3 p. 1000 du chargement du navire sous un broyeur à meules qui la pulvérise en poudre très fine. De petites caisses remontent alors ce produit final au niveau supérieur d'entrée de deux diviseurs en série au dixième, qui réduisent alors à 0,003 p. 1000 la poudre recueillie pour l'analyse. Toutes les autres parties dè la prise initiale rétombent dans un wagon récepteur général, qui est ramené ensuite au navire ou au stock. Un cargo, comme le Vollrath-Tham, de 8.200 tonnes utiles, donnerait à l'estacade 41 tonnes, qui, après le broyeur à mâchoires, seraient réduites à 2.735 kilogrammes, puis à 273 kg ,33 et finalement à 27,33; c'est silices derniers 27 kB ,33 que par la méthode en croix on prépare les prises définitives qui seront envoyées au laboratoire. La flotte de la « Rederiaktiebolaget Luleâ-Ofoten ». —-La Rederiaktiebolaget Luleâ-Ofoten, filiale de la Trafikaktie-bolaget Grungesberg-Oxelusund, dont la flotte se composait déjà en 1908 de six navires capables de