Annales des Mines (1910, série 10, volume 17) [Image 116]

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RAPPORTS SUR LE FREINAGE A MAIN DES TRAINS RAPPORTS SUR LE FREINAGE A MAIN DES TRAINS

rame en dérive après un parcours /, ainsi que la durée du parcours. 2

De / == 5 yt , on tire v

~ yt, ou, V = 3,6y£, et, en

i g (v— 3) y remplaçant y par sa valeur ^ ^

y*

f

~

- M* +

3

0,0006

LOOO9 \

l')

Cette formule peut s'écrire :

formule à laquelle conduirait la combinaison des deux formules (4) et (5) et qui donne la vitesse acquise en fonction du temps de parcours. Ce calcul ne donne évidemment qu'une approximation assez grossière, puisqu'il n'est pas tenu compte de l'accroissement de la résistance au roulement en fonction de la vitesse par un terme en V2 dans les seconds membres des équations, ni de l'inertie des parties tournantes, ni de la résistance de l'air. Un calcul analogue à celui de M. Massieu conduirait, pour la vitesse acquise après un parcours à la formule : m

l'arrêt d'une rame qui a déjà fait un certain parcours avant le serrage des freins, il faut donc prendre la formule : 1

V = 0,0353 (i — 3) »,

(6)

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/

4 24 0006 < + °' ' '

qui ne représente pas la loi d'un mouvement uniformément Ar arié. Pour une distance / = 1.000 mètres, la formule (4) donnerait une vitesse supérieure de 10 p. 100 à celle obtenue au moyen delà formule (7). Les formules (4) et (5) sont donc suffisamment approximatives. Revenons maintenant à la détermination du coefficient de freinage nécessaire pour éviter la dérive. Si l'on veut obtenir le coefficient de freinage qui correspond non pas au maintien d'une rame au repos, mais k

(l')

X=—

—. _

i .ooo

-JL

. 1 - 000 ?»'

et l'on voit que cela nous ramène à la formule de 1901,

mais en réduisant le coefficient d'adhérence dans la proportion de 1 à 1 -h j, c'est-à-dire en adoptant un nouveau coefficient d'adhérence

?2

lié à <p par la relation :

= ? [XTCette réduction du coefficient d'adhérence dépendra des valeurs que l'on se fixera pour/ et t ou plutôt de celle que l'on adoptera pour leur rapport. M. Bricka estimait que l'on pouvait admettre un parcours en dérive / de 300 mètres avant serrage des freins, et il se fixait à 1.200 mètres le parcours /' sur lequel l'arrêt des wagons devait être obtenu, ce qui donnait, pour le rapport ^ la fraction 1/4. .• Mais il y a lieu, l'analyse.

à notre avis, de pousser plus loin

En admettant un parcours en dérive / de 300 mètres, les formules (4) et (5) précédemment établies : V2

= 0,254 (i — 3) l

t^JOM

t- 3 '