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LA CATASTROPHE DE COURRIÈRES
été indemnes ; dans la bowette, les croûtes de coke, à peine perceptibles, s'arrêtèrent à l'entrée de la voie de fond d'Eugénie. La porte d'aérage qui barrait là la bowette a été défoncée vers le Nord, sans projections violentes. Elle marque la limite de l'explosion du côté du Nord. L'explosion pouvait envahir l'étage inférieur de 383 mètres par le bure Lefel (Pl. V, n° 11) de Marie Sud-Est 331 à Amé 383, par le bure réunissant les bowettes 331 et 383 à 130 mètres au Nord des puits (Pl. V, n° 12), enfin par le puits et son bure d'accrochage. Toutes ces communications se trouvaient sur le
385 pied du bure. D'après les constatations faites sur les effets dynamiques, c'est le bure entre bowettes (n° 12) qui paraît avoir été la vraie voie d'accès de l'explosion à l'étage inférieur. Au pied du bure, à 383 (fig. 9), une berline encore encagée a été complètement aplatie par l'explosion venue d'en haut. Vers le Nord de la bowette 383, l'explosion n'a pas été très loin, elle ne semble pas avoir pénétré dans les deux avancements d'Amé et d'Eugénie reliés à la bowette par un court bure. Elle n'est pas non plus arrivée à front de la bowette; les trois hommes qui y travaillaient ont pu se sauver vers le puits, et l'un d'eux est sorti vivant. LA CATASTROPHE DE COURRIERES
Fio. 10. Nora Dowette 2>8ï
. , -Berline aplatie,les côtés A et C rabattus, le côté D projeté en D'. KI0
, flamme „ mètres Nous avons vu que passage de la a• <x<\\ 331 mètres ïa flamme est bien descendue pa vte bi L^e qu'elle s'est arrêtée dans Ame a 60 mètres
Vers le Sud, l'explosion a gagné le puits avec violence en poussant au Sud la cage qui se trouvait alors sur les taquets. Dans ce mouvement, la cage a dépassé l'ergot du taquet hydraulique Nord (fig. 10), qui, devenulibre, est monté au-dessus du plancher de la cage et y est resté pris. La cage, chassée au Sud et ne présentant aucun aplatissement, semblait ainsi prouver que l'explosion n'est pas descendue par le puits n° 11 lui-même.