Annales des Mines (1906, série 10, volume 10) [Image 110]

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LES

EXPÉRIENCES

DE

GELSENKIRCHEN-BISMARCK

taches blanches, puis furent troués, dans un second essai, en deux de ces points. Ces taches blanches provenaient, comme on le reconnut, de ce que l'on avait employé de la couleur à l'huile comme lut et qu'il s'en était répandu sur le tamis ; elle avait été réduite en cendres. La flamme d'un chalumeau produisait les mêmes effets. On attribua la production des taches et la détérioration des tamis en ces points à des jets de flamme particulièrement forts, analogues à ce qui se passe dans une lampe de sûreté à un tamis quand on la place dans un courant grisouteux suffisamment rapide. Les expériences fondamentales dans lesquelles cette question a été examinée ne confirmeraient pas absolument cette hypothèse. — La surface refroidissante était surtout beaucoup trop faible. On découvrit en outre qu'un petit trou de 30 mm de diamètre avait été laissé dans la partie inférieure de la carcasse pour le passage de l'huile. Ce moteur fut essayé complètement clos, à l'exception de ce trou, mais il donna lieu à une violente explosion qui endommagea sa cuirasse.

SOR

LES

MOTEURS

ET

L'APPAREILLAGE

ÉLECTRIQUES

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0 mm ,3.

ment, munies de tamis de 36 mailles en laiton de Leur surface était de 190 cmî pour une capacité de 17 litres. Elle était donc insuffisante et il y eut explosion. On souda un premier tamis, un autre en bronze de 1.024 mailles. Le résultat fut que les tamis fondirent sur une large étendue. Il est clair, d'après les expériences fondamentales, que la surface refroidissante était bien trop faible ; mais, de plus, la chambre des moteurs était encore en relation avec l'extérieur par des trous d'huile et par les paliers. Ce moteur fut essayé à nouveau après avoir remédié à ces défauts en munissant les fenêtres du tamis normal en laiton en mises distantes de 4 mm ,o. Avec trois mises, il y eut explosion ; avec quatre, pas d'explosion. La surface refroidissante était dans ce cas de 45 cm2 par litre. Les tamis intérieurs étaient portés au rouge ; la perignition n'était que de quelques secondes, que le moteur fût au repos ou à l'arrêt. Avec ce nombre de tamis, la ventilation était faible. Moteur n° 1 de 1903, triphasé de 25 HP, 500 volts, 760 tours, à bagues.— Ce moteur, dont nous avons déjà relaté un essai sous

Moteur n° 7 ds 1903, continu-série tétrapolaire de 6,5 HP,

FIG. 31.

500 volts, 400 tours (fig. 31). — Les balais étaient fixes. Le moteur était enveloppé d'une cuirasse en fonte à deux fenêtres seule-

FIG. 32.

enveloppe close, a également été expérimenté avec tamis (fig. 32). La chambre du moteur, soigneusement séparée de celle du col-