Annales des Mines (1905, série 10, volume 7) [Image 42]

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NOTE SDR LA RECONNAISSANCE D'UN NIVEAU AQUIFÈRE

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RÉSULTATS D'UNE

ENQUÊTE

SUR LES

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CABLES DE MINES

L'usure des câbles a lieu surtout, dans les conditions actuelles de fabrication, dans la région de l'enlevage ; elle se manifeste également à la patte, niais elle y est généralement moins accentuée. Ces différences dans, l'usure sont plus accentuées encore avec les câbles métalliques qu'avec les câbles en textiles. C'est donc surtout la région de l'enlevage qu'il y a lieu de surveiller et qu'il conviendrait, semble-t-il, de renforcer, s'il est possible, encore plus qu'elle ne l'est actuellement. Les essais, lors des coupages à la patte, sont utiles; mais il serait du plus haut intérêt d'opérer en outre des essais sur diverses parties du câble, lors de sa mise hors de service, de façon à arriver à établir, pour chaque puits, une relation entre la fatigue à la patte et la fatigue à l'enlevage. Dans les cas d'insuffisance des machines à essayer que possèdent les mines, divers procédés permettent d'obtenir des résultats plus ou moins approximatifs, mais les essais directs sont de beaucoup préférables ; et le Laboratoire du Conservatoire des Arts et Métiers peut au besoin, sous ce rapport, venir en aide aux Sociétés de Mines et aux Fabricants de câbles.

NOTE SUR

LA.

RECONNAISSANCE D'UN NIVEAU AQUIFÈRE DANS LE SUD-ORANAIS ET DANS LE SUD-MAROCAIN

Par M.

DAVID

LEVAT, Ancien élève de l'École Polytechnique,

Ingénieur civil des Mines, Membre du Conseil supérieur des Colonies.

Dans le courant de l'été dernier, j'ai été appelé à étudier des gisements métallifères situés dans la région comprise entre Ain Sefra, le chott Tigri et Figuig, sur les confins delà frontière, assez indécise, qui sépare nos possessions du Sud-Oranais du territoire Marocain. Grâce à l'escorte de cavaliers que m'avait gracieusement accordée M. le général Lyautey, commandant la subdivision d'Ain Sefra, j'ai pu compléter mon étude en suivant, au delà de nos frontières, le prolongement des terrains qui forment l'objet de cette Note. Je lui exprime ici tous mes remerciements pour l'appui qu'il m'a prêté dans l'accomplissement de ma mission. Les coupes géologiques relevées au début de mon séjour m'ayant révélé l'existence d'un niveau imperméable constant au sein des grès crétacés qui couvrent la majeure partie de la région, j'ai cherché à définir aussi exactement que possible la position de ce niveau dans l'échelle des terrains et à le rattacher aux sources qui alimentent les oasis existantes. Une circonstance fortuite (travaux souterrains pratiqués dans la mine de cuivre d'El Hendjir) m'a permis de donner une démonstration