Annales des Mines (1902, série 10, volume 2) [Image 220]

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OBSERVATIONS

SDR

LES

EXPÉRIENCES

DE

M.

J'ai même jugé intéressant de poursuivre la coïncidence dans l'arc descendant parasite qui suit assez longtemps le contour du second quadrant de cercle descendant. Le 2 cercle a pour ordonnées R — R , et son maximum a lieu pour R = 0,5. La courbe transcendante correspondant à ce même maximum a pour ordonnée : I = K l ,6394 o.«

(23)

33li27

Vl -

p

TABLEAU

R=

l- El

il

1,0 0,9 0,8 0,7 0,8 0,ô 0,4 0,3 0,2 0,1 0,0

1

0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,0 0,7 0,8 0,9 1,0

_

K

v/R-~Ri

I = Courbe transcendante

Cercle

Po

3

X.

ORDONNÉE

_Pfi Pl

6;

p0.«' "

= K X 1,6394^33627

0,0000 0,3000 0,3998 0,4581 0,4898 0,5000 M 0,4898 0,4581 0,3998 0,3000 0,uOOU

CONCERNANT

RATEAU

Vl ■

0,0000 0,2984 0,3989 0,4572 0,4900 0,5000 M 0,4898 0,4572 0,4278 0,2876 0,0000

Cette identification des deux courbes généralisées est toujours possible. On voit donc qu'en faisant passer empiriquement le rapport - des chaleurs spécifiques de la valeur 1,41 adoptée pour les gaz à la valeur 1,135 pour la vapeur d'eau sous pression, ce qui fait passer l'exposant 1 — y de la valeur 0,709 à la valeur 0,881 qu'il attribue à la vapeur, Zeuner .pourrait bien avoir involontairement spécifié non pas seulement le nouveau fluide qu'il soumet* tait à ses recherches, mais encore et surtout le coefficient m d'un nouvel orifice qu'il eût employé dans ces recherches. En joignant à ce premier artifice empirique une modification non moins empirique du coefficient place

LE

DÉBIT

DE

LA

VAPEUR

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en tête de l'expression du débit, il lui eût été facile de faire rentrer dans cette expression les effets de toutes les hypothèses présumées, régime permanent, adiabatisme, condensation normale de la vapeur, extension de toutes les lois statiques au régime du mouvement. Ce processus n'aurait eu d'ailleurs, on en conviendra, rien de satisfaisant, je dirai même rien de scientifique. Il faut observer ici que les formules générales du débit en poids comprennent, en dehors des facteurs en p ou en R que nous avons identifiés, d'autres facteurs constants dont les termes dépendent de la nature du fluide, des conditions initiales de pression de température et de saturation, enfin des coefficients généraux de la thermodynamique. Ce sont pour les gaz : (24)

I =

1

m m, S<rr 0

1 0 ?{

- \/î V m

/R)

(1 — p* ij

"Y V2 »EiC ,T 0

(

{

~S

R|

)

X

a

2

^ aP *°o

Pour généraliser ces formules en connaissance de cause, il est nécessaire : 1° Pour la formule de Saint-Venant et "Wantzel, de prévoir et d'interpréter les valeurs généralisées des coefficients m 0-, Wj, EjC,, et YIm0 = \j2a = 0,97 est le coefficient théorique de la vitesse (dont l'existence basée sur la perte de hauteur qu'éprouve le jet d'eau vertical ascendant n'a jamais été clairement démontrée). Quoi qu'il en soit de l'existence de m ou \J2a en tête de nos formules, m ne diffère pas 0 { de m elliptique. EjCj représente, comme EC, une quantité de chaleur exprimée en unités dynamiques, ce serait une composante de EC, travail nécessaire pour élever de 1°, sans augmentation de pression, la température de l'unité de masse. EjC, est la portion de cette énergie employée a produire le mouvement normal à la sect ion, en tenant