Annales des Mines (1902, série 10, volume 2) [Image 221]

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OBSERVATIONS

SUR

LES

EXPÉRIENCES

DE

M.

RATEAU

compte du concours des masses gazeuses à. l'orifice. Le nouveau rapport y 4 ou 1 — ^r*> résulterait d'une généralisa. 1 tion de l'équation élémentaire de Laplace à ce nouveau mouvement : (23)

C t pdv

+ c,

vdp =

O.

On voit que la généralisation de l'équation transcendante exige l'exacte détermination d'un nombre important de phénomènes, dont je n'ai pu encore définir l'exacte corrélation. Cette forme, généralisée, ne saurait donc se prévoir a priori. 2° La formule Parenty, au contraire, ne comprend que deux coefficients, dont l'un,/», dépend de la forme de l'orifice, et le second, a, est une fonction des propriétés du fluide en expérience, et varie très peu lorsque l'on passe d'un gaz à un autre gaz et même à la vapeur. Cette forme elliptique me paraît donc devoir être préférée à la forme transcendante, tout le temps du moins qu'il n'aura pas été possible de donner une signification précise aux coefficients généralisés de cette dernière. J'ai montré, du reste, sur un très grand nombre d'exemples, avec quelle facilité elle se prête à l'intégration des problèmes du régime permanent ou varié des fluides, qui, par exemple, se précipitent d'un réservoir dans un récipient pour le remplir, opération qui a pour effet de modifier constamment les conditions de température et de pression de l'amont et de l'aval. J'ai trouvé également dans l'usage de cette forme elliptique plusieurs solutions intéressant l'établissement des soupapes et autres orifices de la mécanique pratique (*). Détermination de la valeur des paramètres ni et u de l'ellipse. — Coefficient m. — J'ai consacré une impor(*) H. PARENTY, C.

R. Ac. des Sciences, t.

CXV,

p. 109.

CONCERNANT

LE

DÉBIT

DE

LA

VAPEUR

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tante série d'expériences à la détermination du coefficient m de réduction du débit des divers orifices employés avant moi par Hirn, et que j'avais fait construire avec une très grande précision d'après les données de ses mémoires. J'ai immergé ces orifices dans un liquide, disposition tout à fait équivalente à celle qui leur est donnée dans le débit des gaz et de la vapeur. Enles disposant, d'autre part (fig. 1), entre deux robinets de réglage, et aussi entre deux manomètres à eau fort sensibles, sur une colonne verticale de 20 mètres de hauteur,

FIG.

1.

alimentée par un niveau constant de mon invention, j'ai pu faire varier et lire les pressions amont et aval de ces orifices, depuis le vide presque complet jusqu'à des pressions de 10 mètres (*). (*) H. PARENTY, C. R. Ac. des Sciences, t. CXIX, p. 419, expériences Permettant de comparer les débits des liquides, des gaz et de la vapeur à travers les mêmes orifices.

Tome II, 1902.