Annales des Mines (1902, série 10, volume 2) [Image 210]

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OBSERVATIONS SUR LES EXPÉRIENCES DE M. RATEAU

Identification complète des formules aux expériences de M. Râteau. — Bien que le succès de mon entreprise d 'identification soit désormais assuré par ce travail préliminaire, je crois indispensable de donner, dans les tableaux qui suivront, les résultats de l'application de la formule

rapport — du débit observé au débit maximum.

complète aux quatre séries expérimentales de M. Râteau. L'introduction en tête de la valeur du débit d'un coefficient k, tantôt plus grand et tantôt plus petit que l 'unité, valeur dont il se rapproche à quelques centièmes près, a paru parfois convenable pour obtenir une parfaite adhérence. Elle se justifierait par l'obligation que je me suis strictement imposée de placer les résultats expérimentaux de M. Râteau dans le gabarit de mes propres travaux antérieurs, pour lesquels j'avais pris la précaution préalable de noyer mes orifices dans un liquide et de vérifier dans ces conditions le coefficient m de réduction de leur débit liquide. M. Râteau ne me fournit pas ce point de départ rigoureux, et ses orifices doivent être présumés analogues et non pas identiques à ceux de M. Hirn et aux miens. Il est très probable que les orifices A et B ne sont pas géométriquement adiabatiques, et que le coefficient m de leur débit est par là même inférieur à la valeur que je leur ai gratuitement attribuée dans ce présent mémoire, valeur égale à 1 pour a = 0,4738 et même à 1,005, si l'on donne à a la valeur 0,4758 qui Convient k la vapeur. On peut admettre également que les parois de tuyères métalliques, très conductrices de la chaleur par conséquent, apportent jusqu'à la tranche de l'orifice où se mesure le débit , et où le fluide possède une température théorique f°rt basse, un afflux de la température de l'amont. Ce IV( 'liauffement du lluide sortant occasionne dans le débit "«e certaine diminution que j 'ai pu exagérer à volonté dans expériences, en chauffant artificiellement cette extrémité au moven d'un bec de gaz ou d'une lampe à

Râteau

M.

rique : p= 15,20 - 0,96 logP,

laquelle est déduite elle-même des formules de la thermodynamique et des tables de Regnault. Comme j'ai moi-même emprunté à ces tables la valeur GT qui entre 0 dans mes formules, les résultats de M. Râteau diffèrent surtout des miens par un coefficient dont la valeur, qui est de 0,96 environ, ne me paraît pas, d'ailleurs, suffisamment précisée dans son mémoire.

TABLEAU II.

_ OBIF ICES W v rj r\

-1

JBIP1CE COSICOCÏLINDBIQOE

iniABATIOOES

_ flo n'ftl'VKRT L'RE

I

C

I

o ni

„. N

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Je présenterai comme première vue de mes identifications le tableau des 10 points les mieux placés sur chacune des ellipses que je viens de définir, empruntant simplement aux tableaux de M. Râteau les valeurs du

tire la valeur de ce débit maximum de sa formule empi-

.

CONCERNANT LE DÉBIT DE LA VAPEUR

V/R

71 pi

- 1.0562ftf t =2, }55 V« —

u

Po Observé

Calculé

10; 0,000 0,995 3 , 995 985 987 626 101 969 966 655 10' 951 951 083 10 i 929 929 710 10 3 901 899 738 11 0 i g7 (j 877 76C 11 1 ! 869 2 76t 11 G4( 047 89( ) tl 5 567 1 55" 92 1 6

I

— -

,—

n —

Observé

1

J_

I I,,

1

R'J

\ -

Calculé

66 0 590 0,991 0,991 970 963 641 68 965 961 650 56 941 940 6S7 69 706 694 \L 862 Ô'I 662 061 88 f 52 411 410 955 72 361 300 96f 73 288 292 ÎQ 98( ) 214 ) 207 98 76

In

Po Observé

Calculé

18 0,830 0,770 0,772 731 728 852 16 640 645 K92 19 595 ur> / 908 24 558 Q9f 558 14 550 92î 20 hlS\ 545 92J 21 q5l 436 1 432 17 351 351 97' e) U ■X 321 97 ) «>~4 23