Annales des Mines (1900, série 9, volume 18) [Image 231]

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FONÇAGE

PAR

CONGÉLATION

Numéros du sondage.

o 7 9 H 11 H 13 13 15 17 2 6 8 18 20

ter bis ter bis bis

DU

PUITS

1

Date de la réparation.

13 septembre 1899 21 juillet 1899 3 août 1899 12 août 1899 15 août 1899 9 novembre 1899 23 septembre 1899 13 octobre 1899 8 octobre 1899 3 mars 1900 5 août 1899 8 septembre 1899 7 septembre 1899 15 février 1900 27 août 1899

Dans certains cas, il n'était pas possible de réparer les tubes par le procédé qui vient d'être décrit. Lorsque les tubes étaient rompus dans un point inaccessible, on était obligé de faire usage de colonnes de secours. Ces colonnes de secours étaient composées de tubes sans soudure de 70 millimètres de diamètre intérieur, et de 80 millimètre de diamètre extérieur. Elles étaient essayées à la presse hydraulique comme les autres, mais en ayant soin de les remplir avec du chlorure de calcium pour éviter que, pendant la mise en place dans un milieu à très basse FIG. 4. température, et avant leur mise en service, le liquide d'essai puisse se congeler et entraîner la perte de la colonne .

DE

LA

MINE

DE

FER

D'AUBOUÉ

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Il est toujours bon d'avoir en réserve quelques-unes de ces colonnes de secours. Nous insisterons, en particulier, sur la réparation qui a été effectuée au tube p. 11, lors de sa troisième rupture. Ce tube avait déjà été réparé deux fois, le 12 et le 15 août, dans la partie supérieure du puits. Le 9 novembre, après avoir cherché longuement l'origine d'un suintement qui se manifestait en face du tube p. 13, on reconnut que le p. 11 était de nouveau rompu, beaucoup plus haut que le fond du creusage. Le suintement se manifestait sous la trousse de base de la première retraite; en outre, le chlorure passait par un joint vertical d'un des anneaux de cette première retraite. La rupture était donc située derrière la partie cuvelée, et il était impossible d'aller réparer le tube de la manière ordinaire. En présence de ce suintement, qui pouvait nuire à la solidité du rempart de glace, on décida de descendre une colonne de secours à l'intérieur du tube rompu et de poser immédiatement une deuxième retraite de cuvelage, dont la trousse de base serait à la profondeur de 65 m ,182. On commença à poser cette deuxième retraite le 10 novembre, en même temps qu'on descendait la colonne de tubes de 80 millimètres formant la partie extérieure de la colonne de secours . Mais ce travail de descente fut rendu momentanément impossible, parce que, comme on le reconnut ensuite, les deux parties du tube rompu étaient déplacées l'une par rapport à l'autre. A 50 mètres de profondeur, la colonne rencontra un obstacle qui s'opposait à la descente; on remonta cette colonne, et pour reconnaître la nature de l'obstacle, on prit des empreintes au moyen d'un bout de tube portant une motte de terre glaise à sa partie inférieure. A 28 mètres de l'orifice, ce tube d'essai rencontra un obstacle dont les empreintes semblèrent confirmer que les deux parties de l'ancienne