Annales des Mines (1899, série 9, volume 16) [Image 167]

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CONSTRUCTION DE LA GALERIE sotirrEtilAINË

DES MINES DE GARDANNE A LA MER

On comprend très bien que., dans la partie du -bassin lignite, située. à l'intérieur ou au voisinage du golfe en question, des dislocations ont pu et dû prendre naissance. par suite de la forme même de ce golfe aux Parois tourmentées, tandis que, dans la vaste étendue. qu'occupent,

relies de la vallée, et pour hauteur, en divers points, le* niveau même de l'eau dans les puits de mines. » D'accord avec M. Villot sur le caractère du bassin de Fuveau au point de vue hydrologique, M. Oppermann a

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écrit (*)

« Il y a évidemment une relation entre le régime des pluies et le régime des eaux souterraines. « M. Darodes, chef de l'exploitation de la mine de Trets,

Grande-Concession et les concesau nord de Regagnas, la et. de l'Arc, les couches, soulevées sur le sions. de Trets promontoire par un mouvement dos -en .arc de cercle du simple, ont conservé une direction à peu près rectiligne de l'est à l'ouest, en se moulant largement sur l'éperon secondaire. Le sud du bassin peut être .dit la région des

actuellement Directeur de la Compagnie de la Grand'Com be,

failles (*.).

« Quoi qu'il en soit, les failles pour une faible part, la fisSuration des calcaires et spécialement le phénomène des donné- au régime hydrologique de la vallée moulières ont lieu de son caractère spécial. Les eaux pluviales, au cheminement horizontal, en rendre dans les travaux par le partant des affleurements perméables, 'y arrivent vertic,a4, lement et, par suite, avec soudaineté. Il suit de là que, quelle que soit la puissance mécanique employée polir l'exhaustion, les travaux inférieurs aux galeries d'écouledes ment sont fatalement noyés de temps en temps, lors d'eau chutes torrentielles qui relèvent subitement le plan souterraine. ou, pour parler plus exactement, la surface

du cours « Cette surface. n'est autre chose 'que celle d'eau souterrain occupant au sein des calcaires fuvéliens pour les parties profondes de la- vallée de l'Arc, ayant niveau constant le niveau de la hier, pour toit les argiles de la Bégude, qui se relèvent au-dessous de Velaux

-nainde Rognac, pour affleurements multiples les sources a

(*) M. Long, Ingénieur aux Charbonnages des Bouches-du-Rhône,que remarqué, en traçant sur une carte toutes les moulières reconnues, du massif la plupart d'entre elles vont converger vers un point central (failles d'étoilement failles sont des de Regagnas. Les moulières radiales) autour d'un centre de soulèvement.

a étudié cette question et a rendit compte de ses observations dans un travail très intéressant inséré dans le Bulletin de la Commission météorologique des Bouchesdu-Rh(Ine (1887). Nous en résumerons très sommairement les principaux passages:

« Dans notre région, les pluies sont très inégalement réparties entre les différents mois de l'année ; elles sont abondantes au printemps, notamment au mois d'avril, mais surtout à l'automne, en septembre, octobre et novembre; elles sont plutôt rares en décembre, janvier et février avec minimum, soit en décembre, soit en février; enfin l'été correspond à une période de sécheresse avec minimum en juillet.. On a fréquemment traversé des périodes de sécheresse absolue de trois mois. « Le tableau de la page 328 indique, en millimètres, les moyennes mensuelle des hauteurs d'eau relevées an pluviomètre du puits Sainte-Marie, pendant la période décennale 18774887 et pendant les années 1886 et 1887, qui ont été exceptionnelles, surtout 1886. « Les premières pluies-- partielles qui suivent la saison sèche exercent une influence insignifiante sur le régime des eaux souterraines affluant dans les travaux d'exploitatiisosneaux et s'écoulent guère non Plus à la surface par les (*) OPPEIIMANN,

mémoire cités