Annales des Mines (1899, série 9, volume 15) [Image 86]

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LA LOI ANGLAISE DE 1896 SUR LES MINES DE HOUILLE .165

faites, en présence de délégués de la Fédération desIngé'lieurs des Mines. Voici en quoi consiste le laboratoire.

de la canalisation se trouve une cloche gazomètre, d'une capacité de 450 litres, pouvant être à volonté remplie de gaz d'éclairage. Un robinet à trois voies permet d'envoyer dans la chambre. de l'air pris à l'extérieur, où de constituer un circuit fermé comprenant la chambre, les tuyaux et le ventilateur, et, en outre, comprenant ou excluant la cloche à gaz. En face de l'extrémité de la chambre se trouve' une masse de béton destinée à eMpêcher les projectiens. Deux tiges de fer scellées dans le béton permettent de présenter devant l'orifice de la chambre deux flacons de fulmi-

Comme on va le voir, il est très simple et rappelle beaucoup celui qui a été construit, il y a quelques années par l'Institut des Ingénieurs du Nord de l'Angleterre (*). L'installation comprend : un canon, une chambre pour le mélange inflammable, et des .appareils pour faire le mélange (Voir PL,IV, fig. 1 et 2). Le canon est en fils d'acier, résistant à 90 tonnes par pouce carré,. et contenant à l'intérieur une chemise également en acier, destinée à recevoir l'explosif. Le diamètre intérieur de cette chambre est de 40 millimètres; sa longueur intérieure, 750 millimètres; mais son diamètre au fond s'augmente peu à peu, -en raison de l'usure. Le.canon est placé horizontalement et monté sur un chariot qui hii permet de reculer..

coton .

La chambre est percée de regards, fermés en temps normal par des tampons. Telle est toute l'installation. a représenté sur les figures, à gauche, un cylindre vertical au fond duquel se

l'orifice de la chambre où l'on met le mélange explosif ; on ne fixe pas le canon : l'étanchéité est assurée par un joint en caoutchouc et cuir contre lequel le canon est sim-

trouve un canon. Cet appareil' était destiné à effectuer des essais sur les poussières ; après quelques essais, on a renoncé à ce genre d'expériences, et on s'est borné à faire des essais sur les mélanges gazeux. Après un certain nombre d'essais préliminaires, on est

plement appliqué.

convenu d'opérer de la manière suivante.

Il vient s'appliquer exactement contre les bords de

La chambre du mélange est formée par une ancienne chaudière, composée de six viroles cylindriques et d'une virole tronconique. Le diamètre est 0'1,72, et la longueur totale 8'1,60. A l'extrémité opposée au canon se trouve

un collier qui permet de fixer une feuille de papier paraffinée.

Aux deux extrémités de la chambre, et à sa base, vient 'aboutir une canalisation, sur le parcours de laquelle se trouve interposé un ventilateur à force centrifuge mû par une petite machine à gaz. Également sur le parcours (*) Voir le compte rendu de ces dernières expériences, dans les rapports du North of England Inslilide of Mining and Mechanical Engineers.

L'explosif, sur la nature et la quantité duquel nous reviendrons, est introduit au fond du canon. Au-dessus de la cartouche, munie d'un détonateur électrique, on place le bourrage. Ce dernier est constitué par du kaolin parfaitement fin, pur et desséché te tassement, d'abord modéré, est ensuite progressivement rendu aussi fort que

possible ;

le bourrage atteint une longueur de 9 p.ouces

(225 millimètres). La chambre à gaz est remplie d'un mélange à 1.0 p. 100 environ de gaz d'éclairage, obtenu très facilement grâce à la disposition des appareils ; la cloche contient en effet 450 litres, et la chambre, préalablement balayée par de l'air pur; 4.250 litres ; il suffit de c.:instituer le circuit