Annales des Mines (1898, série 9, volume 14) [Image 110]

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1° ATTAQUE A FROID, EN SOLUTION NEUTRE.

obtenu

Fonte A :

CO,

Fonte B:

CO2 obtenu

2.

Og4370 0 ,4355

0

4695 0 ,4705 '

carbone p. 100

2,980

Fonte A :

2,969

Fonte B :

3'201

carbone p. 100

3,208 ,...

ATTAQUE A FROID, EN SOLUTION ACIDE.

(5 centimètres cubes HC1 pour 1-gramme de métal) Fonte A :

CO,

2,966

obtenu

Ogr'4350 0 ,4345

i

Fonte B:

'472

CO, obtenu

carbone p. 100 2,963 3'218

carbone p. 100

0 ,470

En solution neutre, l'attaque dura douze heures et fut accompagnée d'un dépôt d'oxyde de fer. En solution acide, agitée presque continuellement, il ne fallut que six à sept heures ; un excès d'acide avait donc, à froid, activé beaucoup l'opération, sans entraîner de Perte sensible. 3.

ATTAQUE A 70°,

EN SOLUTION ACIDE (mêmes proportions).

Fonte A:

CO2 obtenu

Fonte B:

CO, obtenu

0'430

(

0

,465

( 0

,467

S

2,932

carbone p. 100 , ( 2,928

( 0 ,429

3,170

carbone p. 100

3,184

L'attaque dura de une heure et demie à deux heures. Les

nombres sont un peu plus faibles que ceux fournis par l'attaque à froid ; mais la différence'n'est pas encore bien grande. 4° ATTAQUE A .90°,

Fonte A. Fonte B.

EN SOLUTION ACIDE.

CO2 obtenu: Ogr,4202 0 ,4610

213

POUR L'ANALYSE DES FONTES ET ACIERS

EMPLOI DES SELS CUIVRIQUES

carbone p. 100 2,865 3,143

La dissolution avait demandé une heure à peine, mais avait été accompagnée d'une perte sensible.

ATTAQUE A L'ÉBULLITION, EN SOLUTION ACIDE. CO2 obtenu : 0gr,4080 0

,4525

carbone p. 100 2,782 3,085

L'attaque avait été complète en trente ou quarante minutes, mais avec perte notable de carbone. En résumé, la présence d'un excès d'acide est favorable au-dessous de 70°, puisqu'elle accélère l'attaque sans occasionner de perte sensible ; au-delà de 70° elle entraîne des pertes croissantes avec la température. On trouvera plus loin une autre série d'essais, confirmant les résultats des premiers, mais établissant qu'avec une faible acidité (4 gouttes- d'acide chlorhydrique par gramme de métal) on peut chauffer à 95° sans aucune perte appréciable de carbone.

Cette question une fois réglée, nous avons recherché si le contact du platine métallique ne pourrait pas activer la dissolution du fer, sans provoquer de perte de carbone. L'essai a réussi et, après un grand nombre d'expériences, nous croyons pouvoir recommander le dispositif suivant, comme permettant une attaque rapide et une grande sûreté dans les résultats. On emploie pour l'attaque une fiole de verre conique de

300 centimètres cubes de capacité, ayant à la base environ 12 centimètres de diamètre, dans laquelle on a introduit à l'avance une feuille de platine circulaire, perforée au centre, de 11 centimètres de diamètre. Cette feuille a été roulée sur elle-même pour passer dans le col, puis aplatie au fond de la fiole à l'aide d'un agitateur.

La prise d'essai varie entre 2 et 5 grammes, suivant qu'il s'agit d'une fonte ou d'un acier. Le rxiétal a été réduit en morceaux grossiers ou en copeaux. On etriploie,