Annales des Mines (1895, série 9, volume 7) [Image 313]

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618 LES SOURCES THERMALES DE NÉRIS ET D'ÉVAUX. Source Nouvelle. Analysée par Ossian Henry. Source des Galeux. Non analysée. Source des Pauvres. Non analysée. Source du Chemin. Non analysée. Source du Petit-Cornet. Analyse de Legrip et Ossian Henry. Cette

LES SOURCES THERMALES DE NÉRIS ET D'ÉVAUX.

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Les deux piscines rectangulaires 29 et 30, de la PI. XXII, ne possèdent pas de sources; elles sont alimentées par la piscine ronde 42 et par le bassin ovale.

La piscine 29 est dallée en marbre romain bien conservé; la piscine 30 était source

provient d'un puits non encore découvert et qui paraît être situé, sous un chemin qui n'a pas encore été fouillé, entre la piscine ronde et le bassin carré chaud. Sources du Bassin-Carré. Sont au nombre de dix, non compris le PetitCornet qui s'y déverse, non compris également le puits du Milieu et relui

du Bain-de-Vapeur ne communiquant pas avec le bassin. Analyse de l'École des mines. Source du Puits-du-Milieu. Analyse Ossian Henry. Communique avec le puits du Bain-de-Vapeur. Source du Bain-de-Vapeur. Analyse Ossian Henry et École des Mines. Sources de la Piscine-Ronde. Non analysée. Dallée en marbre et de bonne conservation; alimentée par trois sources situées aux bords; les puits d'é-

mergence recouverts de ciment et de marbre, s'écoulaient par des tuyaux convergeant au centre où il a été trouvé une statuette antique en argent qui est au musée de Guéret.

Source Delamarre. Analyse Ossian Henry. Petite Source. Non analysée. Source d'Auguste. Non analysée. Source du Puits-Losange. Non analysée. Source Sainte-Marie. Analyse de l'École des mines. Buvette. Source de Duratius. Non analysée. Source du Puits-Triangulaire. Non analysée. Source du Puits-Ovale. Non analysée. Source du Puits-Octogone. Non analysée. Sources du Bassin-Ovale. Ce bassin renferme cinq puits dont quatre sent couverts de voûtes en ciment moderne et le cinquième est découvert. Non analysée. Source de la Margelle. Non analysée. Source Desglandes. Non analysée. 25 et 26. Sources de Rome. Non analysées. Deux puits. Source des Jeunes-Filles. Analyse de l'École des mines. Source du Ruisseau. Observations. La source de César, -1, est la première à gauche en arrivant à l'établissement; elle est encaissée dans un puits de construction romaine sur lequel repose, à quelques pieds au-dessus du sol, une cheminée moderne circulaire dans laquelle l'eau s'élève à 1 mètre du fond de la source et s'échappe par tin trop-plein dans les piscines inférieures. Tout à côté, on a trouvé, en 1844, la source Nouvelle, 4, qui remplit un bassin allongé recouvert d'une longue voûte demi-circulaire. La source de l'Escalier, 2, se trouve sous l'escalier d'un petit bâtiment situé près de la source César et contenant cinq ou six baignoires. La source du Petit-Cornet, 8, sans doute captée sous la chaussée centrale qui sépare les piscines, coule par un tube de plomb recourbé. Les sources du Puits-du-Milieu, 10, et du Bain-de-Vapeur, 11, sont encaissées dans des puits de maçonnerie, au milieu de la piscine rectangulaire placée audessous des trois sources précédentes.

également dallée de marbre, qui s'est effrité lorsqu'il a été découvert. En 31 il y avait une baignoire de 4 mètres de longueur, dallée de marbre dont les restes sont encore sur place. Le bain de vapeur V, figuré dans l'établissement actuel, est une pièce voûtée au milieu de laquelle jaillit en gerbe l'eau venant directement des puits n.. 10 et 11, s'élevant à 1 mètre au-dessus du sol; l'étuve est à 45°.

Quand on examine ces sources sur le terrain, on recon-

naît aussitôt que celles situées à l'amont (César, Escalier, etc.), sont à la fois les plus chaudes et celles qui présentent une pression hydrostatique maxima ; ce sont aussi les seules que l'on fait monter (très irrationnellement du reste) dans des tuyaux ou cheminées pour donner

de l'eau aux réservoirs des douches. La schistosité du gneiss étant dirigée dans le sens du ravin, il est évident que les sources plus à l'aval n'en sont que des dérivations plus ou moins mélangées d'eau douce. Ce qui frappe tout d'abord dans le captage des sources d'Évaux que nous venons d'énumérer, ce sont ces tuyaux de fonte verticaux ou ces cheminées de maçonnerie ayant

jusqu'à 5 mètres de haut et visibles sur les PI. XXII et XXIII, dont on a coiffé les griffons de certaines sources, qui sortent par suite en charge sous une colonne d'eau de plusieurs mètres. Nous commencerons par dire un mot de cette disposition, qui serait absolument critiquable dans une station

balnéaire où l'on n'aurait pas, comme ici, une grande surabondance d'eau thermale, puisqu'elle a pour effet de restreindre, dans une proportion très forte, le débit des sources ainsi captées. On a fait là artificiellement, sur des sources d'abord jaillissantes, ce qui se produit naturellement pour nombre

de sources incrustantes, notamment pour les sources calcaires de Hammam Meskoutine ou pour les geysers d'Islande et de Nouvelle-Zélande, où les dépôts s'accu-