Annales des Mines (1891, série 8, volume 19) [Image 136]

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NOTICE NÉCROLOGIQUE SUR M. DU SOUICH.

NOTICE NÉCROLOGIQUE SUR M. DU SOUICH.

ment la zone dans les parties les plus resserrées. Dans deux sections voisines, il sera bon de disposer les points d'exploration de manière qu'ils ne soient point exactement sur les mêmes parallèles à la direction présumée

cautions qu'il est indispensable de prendre, et d'indiquer les moyens de bien juger les terrains traversés, sous le rapport de leur âge, et quelquefois de leurs allures. Il fait remarquer d'abord l'utilité et même la nécessité de l'emploi des colonnes de garantie, et indique les dimensions à donner au diamètre primitif d'un sondage, en prévision de la descente successive de plusieurs colonnes

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de la zone.

La section de recherche devra être prolongée, sans qu'il soit permis de désespérer du succès, au nord et au midi du point de départ, tant que l'espace parcouru ne pourra détruire d'une manière évidente l'hypothèse de la permanence de direction de la zone. Si les sections, convenablement prolongées, n'amènent aucun résultat, on sera autorisé à faire des recherches le long de la ligne qui joindrait les derniers points connus de la grande zone de la Belgique avec l'extrémité Est, également reconnue, de la zone houillère du Boulonnais, en échelonnant les explorations suivant la direction de cette ligne. On couperait ainsi obliquement les divers bassins, et on pourrait un peu plus espacer les sondages. Un bassin carbonifère rencontré, on en rechercherait l'étendue d'après la méthode précédemment indiquée. La marche tracée pour la recherche du prolongement des zones houillères s'applique d'ailleurs évidemment à la recherche du prolongement des faisceaux de houille dans l'intérieur des bassins, avec cette remarque que les explorations doivent être ici plus rapprochées Quant aux travaux de reconnaissance, ils doivent nécessairement

être exécutés par puits et galeries.

Sondages. - L'auteur du mémoire se trouve enfin amené à décrire les procédés de sondage les meilleurs à employer. Il explique que déjà, depuis deux ans, ces procédés ont reçu de grands perfectionnements, qui permettent de résoudre la plupart des questions que les recherches comportent. Il ne se propose d'ailleurs que d'appeler l'attention des explorateurs sur les principales pré -

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de tubes.

Pour le sondage à la tige, il indique et décrit la disposition nouvelle à donner aux tiges, d'après le système imaginé par M. d'OEynhausen, et qui supprime la réaction du choc dans une grande partie de la ligne des tiges, parce que cette partie, immédiatement après le choc, cesse d'être en connexion avec l'outil. Il indique ensuite les précautions à prendre dans l'emploi des outils pour l'appréciation des roches, et les différences qui existent à cet égard entre la tarière et le trépan; le moyen d'obtenir des fragments assez volumineux de roches par l'emploi successif du trépan à fourche et du trépan ordinaire, le moyen de déterminer la puissance des couches, celui de retrouver les roches traversées par l'emploi du vérificateur ou élargisseur à oreilles, avec

des dispositions spéciales pour le porte-ailerons et pour la capsule, variables suivant le diamètre du trou de sonde ; le moyen d'obtenir des échantillons volumineux de roches, et en même temps de déterminer l'inclinaison et le pendage des couches, par l'emploi de l'emporte-pièce, dont il donne différents modèles.

Pour le sondage à la corde, il indique l'emploi de différents outils, et notamment du trépan annulaire , au 'moyen duquel on peut ramener au jour des masses assez volumineuses, et du trépan à ressort élargisseur destiné à la vérification de la nature des terrains traversés. Il conclut enfin par la comparaison des deux procédés de sondage. Celui à la corde lui paraît pouvoir être em-