Annales des Mines (1889, série 8, volume 16) [Image 110]

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modifié la composition. J'ai employé également detu laitiers industriels N° 7 (Bilbao). . . 8 (Marnav al) .

Si 0'

38

4120a = 10,0

Ca 0

Si 02= 8

Al203= 19,5

Ca 0 =

PROPORTION DE CHAUX GRASSE POUR 100 DE LAITIER CIMENTS

n° 1

ri° 2

n° 3

32

24,50 37,25

50

50,00

29,0 39,5 50,0

H. 4

nO 5

n° 6

o

50

25 50

17,0 33,5 50,0

n° 8

46

La fig. 9, Pl. VII, où chaque laitier est représenté par un point, dont l'abscisse est le rapport de la chaux à la silice, et l'ordonnée le rapport de l'alumine à la silice, montre que les six premiers laitiers forment deux séries, l'une plus acide 1, 2, 3, l'autre plus basique 4, 5, 6, de trois termes distribués linéairement dans le champ de variation des laitiers industriels. Nous admettrons, bien qu'ils n'aient pas la même origine, les numéros 7 et 8, comme termes intermédiaires. L'influence de la proportion de chaux découlera de l'examen des termes correspondants de chaque série, celle de l'alumine, des termes successifs d'une même série. Ces laitiers, granulés dans des conditions aussi iden. tiques que possible, pulvérisés au même broyeur, sauf pour le laitier de Marnaval, reçu tout broyé de l'usine, et passés au tamis 120 (1.600 mailles au centimètre carré),

ont servi de base de fabrication à trois ciments chacun, à savoir : 1° Les ciments A, avec la proportion de chaux nécessaire, pour arriver à la formule m(SiO',Ca0) n(Al203,3Ca0), qu'il semblait intéressant d'étudier, bien que les proportions de chaux des ciments de l'industrie soient supérieures à celles qui découlent de cette formule ;

2° Les ciments C, avec 50 de chaux éteinte pour 100 de laitier ; 3° Les ciments B, avec la moyenne des proportions de

chaux de A et de C. Autrement dit, j'ai obtenu

171

DES CIMENTS DE LAITIER.

170 NOTE SUR LA FABRICATION ET LES PROPRIÉTÉS

A

6 28

1`.2

31

Pour quelques-uns enfin, notamment pour la série 1, 2, 3, j'ai préparé des ciments D, avec 50 p. 100 de chaux hydraulique de Saint-Astier. Les essais de résistance ont été faits à l'écrasement, à l'aide de l'appareil enregistreur de M. Le Chatelier, sur des briquettes cylindriques de 3 centimètres de diamètre sur 3 centimètres de hauteur, de mortier normal 1 : 3 (en poids) gâché avec 11 p. 100 en eau du poids du mortier sec.

Le gâchage d'environ 300 grammes de mortier durait

régulièrement 5 minutes. Les moules des briquettes, remplis à la main, ont été tassés seulement à la truelle aussi les résistances ne sauraient être comparées à celles

des essais faits d'après les indications du cahier des charges de Boulogne. Nous avons pris comme terme de

comparaison, un ciment Portland de Boulogne traité identiquement dans les mêmes conditions. Le tassage énergique recommandé aurait conduit à des

résistances au moins triples de celles que nous avons obtenues, ainsi que nous avons pu nous en assurer par des expériences spéciales sur ce dernier ciment : des briquettes de mortier normal, d'un côté simplement tassées

à la truelle, de l'autre avec le tassage à la massette imposé dans le cahier des charges dont nous venons de parler, essayées ensuite à l'eau chaude afin d'en accélérer le durcissement, ont donné comme résistance moyenne à l'écrasement par centimètre carré :