Annales des Mines (1889, série 8, volume 16) [Image 109]

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Si 02

Al201

30,49 30,77 31,81 32,72

17,15 17,53 18,35 18,21

44,29 42,24 40,15 39,08

ALLURE DU FOURNEAU

Laitier n° I, fonte grise.. . II, fonte truitée.. Id. Id.

Id.

.

. .

III, fonte grise.

IV, fonte truitée.. .

.

Ca 0

Ca 0

Al2 03

Si

Sit):

1,45

0,56

1,37 1,26 1,19

057 0,58 0,56

les mortiers normaux 1 : 3 préparés de la même façon avec la même quantité de chaux, ont donné des résistances

allant constamment en décroissant avec la basicité du - laitier. N

LAITIERS

t;à t fi,1

-«,

28 jours sous l'eau 7 jours à l'air, 21 sous l'eau

28 jours à l'air

kliog. 34,1

I

à


N° II

à

2 . =c,,

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0.5

il

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kilog.

Le 0 -5 ,.';

N' III

N' IV

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1

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-,

k. c<J

kilog.

235,4 29,2 218,8 '27,9 178,8 32,0 235,2 21,7 217,8 19,7 190,2 18,9 155,1 16,0 152,3 16,0 107,6

à - 0 - -.'

gg

àc

'-;

kilog 23,9 101,3 18,8 14,7

169

DES CIMENTS DE LAITIER.

168 NOTE SUR LA FABRICATION ET LES PROPRIÉTÉS

170,8 117,1

N. B. Les essais sont faits sur le mortier de ciment, de préférence au ciment pur, suivant l'habitude générale en Allemagne et en Suisse. Le mortier normal 1 : 3 est fait de 1 partie en poids de ciment pour 3 de sable normal. Le sable normal est un sable très quartzeux obtenu entre 2 tamis de 60 et 120 mailles au centimètre carré, le premier retenant les parties les plus grosses, le second laissant passer les plus fines. Après le moulage, les briquettes d'essai, si l'on veut étudier le durcissement sous l'eau, ne sont portées aux cuves qu'après vingt-quatre heures de séjour dans une étuve humide. L'alumine est un facteur hydraulisant qui joue aussi

l'aluau ciment le plus résistant, croît avec le rapport de

mine à la silice, mais qu'en même temps augmente la tendance du ciment au fendillement. Les meilleurs résultats s'obtiennent, d'après lui, avec un rapport de 0,45 à 0,50 de l'alumine à la silice. M. Bosse a formulé une autre loi, mais en la basant sur les résultats qu'il a obtenus avec des mélanges en proportions variables de deux laitiers, l'un calcaire et

alumineux, l'autre siliceux, et admettant qu'on arrive ainsi au même produit pouzzolanique qu'aurait donné la granulation d'un laitier ayant la composition du mélange, ce qui certainement n'est pas admissible. On peut reprocher un peu aux expériences de M. Tetmajer de porter sur des laitiers reçus de diverses usines, après une granulation effectuée dans les conditions les plus variables ; la finesse du laitier pulvérisé, la proportion de soufre qu'il contient sont d'un autre côté dans les laitiers industriels des éléments sur le rôle desquels nous aurons à revenir; ils ont contribué comme la granulation à produire dans les essais de M. Tetmajer de fréquentes

discontinuités. Les conclusions qu'il en tire sur la proportion avantageuse d'alumine ne sont pas admises partout. Il m'a semblé intéressant de reprendre ces recherches, de manière à écarter, autant que possible, les causes étrangères dont je viens de parler.

J'ai préparé au feu de forge, avec un mélange de marbre blanc, alumine calcinée et quartz pulvérisé, les laitiers suivants N° I 2 3

0,25 Al203

2,25 Ca 0

0,50Al203

2SiO2

Al203 0,25 AP Os

2,50 Ca° 3 Ca°

2 Si 02

un grand rôle ; à la suite de ces mêmes recherches, M. Tetmajer admet que, toutes choses égales d'ailleurs, la capacité de saturation du laitier vis-à-vis de la chaux, et la quantité de chaux nécessaire pour arriver avec lui

2 Si 02 9 Si 02

6

SiO2 9 Si02

0,5 Al203 Al203

3,95 Ca 0

3,50 Ca° 4,00 Ca0

La fusion ayant eu lieu au creuset de graphite, n'a pas