Annales des Mines (1889, série 8, volume 16) [Image 104]

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DES CIMENTS DE LAITIER.

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et Girardot, à Donjeux (Haute-Marne), de M. de Rolle, à

Choindez près de Délémont dans le Jura bernois. Les propriétés de ce ciment feront l'objet d'une troisième partie.

L'utilisation des laitiers de hauts fourneaux est pour les usines à fonte un problème du plus haut intérêt. Les hauts fourneaux leur fournissent cette matière encombrante en quantité au moins égale en poids à celle de la fonte, par suite avec un volume triple à cause de la différence des poids spécifiques, et leur imposent, pour l'installation des crassiers, l'achat d'immenses terrains souvent coûteux, et quelquefois impossibles à trouver dans le voisinage de l'usine. Aussi, les plus nombreuses tentatives ont été faites pour se débarrasser des laitiers, ou mieux encore les transformer en un produit marchand avantageux. Je vais rappeler brièvement celles qui ont eu quelques applications industrielles. Les laitiers d'affinage, coulés en pains aussi volumineux que possible, ou même en sable, pour en retarder encore davantage le refroidissement et en diminuer la fragilité, sont employés quelquefois comme pierres pour la construction des remblais, des jetées et des digues, ou sont débités en pavés, ou concassés pour ballast. Les laitiers calcaires, sujets à fuser à l'air, ne conviennent pas à ces usages.

Le sable provenant de la granulation dans l'eau des laitiers acides, est un produit d'excellente qualité pour le sablage des allées, des halles métallurgiques, propre également à remplacer le sable ordinaire dans la confection des mortiers.

Comme revêtement des conduites d'eau chaude, de vapeur, d'air chaud, des glacières, comme terrage des planchers, la laine minérale (*), obtenue en pulvérisant () M. Wood, Iran and Steel Institute, 1877, t. 11, p. 4i3. uvaux, Le Verre, p. 44t.

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