Annales des Mines (1889, série 8, volume 16) [Image 103]

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EXPÉRIENCES A PROPOS DE LA SOUPAPE

DE SURET É DE M. DULAC.

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des Goudrons, parce qu'on ne disposait pas d'appareil -enregistreur. Les levées du clapet s'observaient sur uu avec raison à certaines soupapes à grande levée, de ne cadran où se mouvait une aiguille reliée au levier (à retomber sur leur siège que lorsque la pression intésoupape ; les pressions étaient mesurées par trois manu. rieure du générateur est tombée notablement au-dessous mètres qui prenaient respectivement la vapeur : 10 dans de la valeur pour laquelle la soupape est réglée et qui la chaudière ; 2° sous la soupape, et par conséquent ab en détermine le soulèvement initial. Or, dans chacun des -suite de l'étranglement dû au passage par le diaphragme, essais effectués sur la chaudière Belleville de l'usine au moyen d'un ajutage tourné vers le bas ; 30 dans la d'Auteuil, on a ralenti à la fin de l'essai l'activité de la même région, au moyen d'un ajutage tourné vers le haut vaporisation, par la fermeture des portes de cendrier, de Plusieurs opérateurs notaient le moins inexactement pus. manière que la soupape vint retomber d'elle -même sur sible, à intervalles de temps réguliers, la levée de la son siège. Les fig. 7 et 9, Pl. VI, montrent qu'avec la soupape soupape d'une part, et d'autre part les indications des expérimentée , la pression statique n'avait à s'abaisser manomètres. dans le générateur, pour que cette fermeture se réalisât, C'est ainsi qu'ont pu être dressées les courbes des que de 200 à 300 grammes environ au-dessous de la fig. 6 à 9, Pl. VI. La pression sous le clapet n'est sou. vent marquée que par un seul trait, parce que les pres. tension qui avait commencé à faire lever le clapet. sions prises sous le clapet au moyen des ajutages tourné respectivement vers le haut et vers le bas étaient généralement concordantes ; lorsqu'il n'en a pas été ainsi on distingue deux traits voisins : le trait inférieur se rap. porte alors au premier de ces ajutages, le trait supérieur au second. L'allure des courbes obtenues est satisfaisante, et la régulation de pression réalisée dans la chaudière est d'autant plus intéressante, que la chute de pression sous le clapet, par rapport à la tension statique de l'intérieur

du générateur, est parfois considérable elle atteint 1',500 dans la première et la quatrième expériences

(fig. 6 et 9), tandis que l'amplitude des variations de la tension statique ne dépasse guère 600 grammes. Ces essais permettent en outre d'apprécier directe.

ment le jeu de l'appareil à un point de vue particulière. ment importa-nt pour la pratique : c'est celui de l'écart entre les pressions d'ouverture et de fermeture de la soupape. Comme il a été dit plus haut, l'on reproche