Annales des Mines (1886, série 8, volume 9) [Image 290]

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SIGNAUX DE CHEMINS DE FER

d'abord sur sa partie rectiligne; un allongement de la tige dû il:une élévation de la température ou à toute antre cause serait donc sans effet sur l'aiguille. Si le mouvement de S continue, la roulette r, arrive sur la partie courbe ; et .1a roulette r fait pivoter le balancier et manoeuvre ainsi l'aiguille. La longueur de la tringle B et celle de la tringle A peuvent d'ailleurs être réglées mathématiquement à l'aide de manchons à vis. - Transmission rigide ordinaire. 5°. Transmission rigide permettant de faire l'aiguille à l'anglaise, sans fausser les appareils. Le levier coudé a, b, c, d est articulé en a avec la tringle qui commande la pointe A de l'aiguille et en C avec la tringle qui commande la contre-aiguille C. Lorsqu'un train prend l'aiguille en talon, le levier coudé passe de la position indiquée sur les figures i et 3 à la position indiquée sur la figure 2. Pour faciliter le mouvement automatique des leviers de manoeuvre dans l'appareil central, on munit les aiguilles de contrepoids. 6°. Appareil pour la manoeuvre des aiguilles par des

EN AUTRICHEHONGRIE.

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jusqu'à ce que le frottement de glissement développé au contact du rail et du sabot ait amorti sa force vive. Chaque sabot est muni d'un rebort a (fig. 5) qui est engagé à frottement doux dans une rainure à queue d'aronde ménagée dans la règle r qui forme le support de l'appareil. Une tige K

(fig. 4 et 5) presse le rebord du sabot contre la rainure r par l'intermédiaire d'un ressort. Un levier 1 mobile autour de l'axe x, traverse à frottement doux la pièce p qui est solidaire de la règle r, et s'appuie sur le

secteur circulaire g.

Lorsque le sabot est entraîné par le véhicule, la tige K se meut dans le sens de la flèche (fig. 4) sous l'action du ressort, et la partie courbe qui termine le levier 1 vient s'accrocher derrière la partie na du secteur, et empêche ainsi toute manoeuvre du taquet d'arrêt, jusqu'à ce que le sabot ait été remis en place. Cet appareil, qui permet d'arrêter un wagon ou même un groupe de wagons dans un espace très court, est couramment employé dans la nouvelle gare de Strasbourg

tiges rigides, sans compensateur, dans le cas ou le rail repose sur longrines, analogue à la disposition de la

pour les manoeuvres de triage.

planche n° 6. 7°. Taquet de sûreté. Ce taquet imaginé par MM. Schnabel et Henning, est manoeuvré du même poste central que les aiguilles et les signaux. Il a pour objet d'arrêter les véhicules lancés sur une voie soit par une manoeuvre de triage, soit par une fausse manuvre et remplace avantageusement les voies de sécurité. Il se compose de deux sabots de fonte A, Ai (fig. 1, 2 et 3) que le stationnaire du poste peut placer sur les rails à l'aide de la tige de manoeuvre S, et des manivelles g, g f,d, d,. Le premier wagon qui atteint les

L'application de ces appareils sur les lignes autrichiennes ne présente aucun ,intérêt particulier.

sabots les entraine avec lui et continue son mouvement,

(*) Une partie des considérations qui suivent ont été empruntées à un ou-

Appareils Saxby et Farmer, Siemens et Halske.

CHAPITRE W. DES SIGNAUX A DISTANCE MANUVRÉS A L'AIDE DE L'ÉLECTRICITÉ.

Théorie générale des signaux électro-mécaniques (*). Le problème

de la transmission des signaux à distance

irage de M. L. Kohlfarst, intitulé Die Elektrischen Einriehtungen der Eienbahnen, et publié en 1883 à Vienne chez A. Hartleben.