Annales des Mines (1886, série 8, volume 9) [Image 291]

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EN AUTRICHE-HONGRIE.

SIGNAUX DE CHEMINS DE FER

Que le signal soit acoustique ou optique, il importe que

peut se résoudre de deux manières : ou bien l'agent chargé de la manoeuvre actionne directement le signal à distance à l'aide d'une transmission mécanique ou d'une transmission électrique, ou bien il transmet à un deuxième agent placé près du signal l'ordre ou l'avis de manoeuvre.

Dans ce dernier cas il importe pour la sécurité de l'exploitation que l'agent chargé de donner l'avis de manoeuvre soit averti par une transmission en retour de l'état du signal. La manuvre électrique des signaux à distance présente certains avantages : elle est facile et n'exige aucun effort de la part de l'agent. Les appareils de compensation sont inutiles. L'établissement de la transmission est des plus simples. La plupart des dérangements des appareils électriques sont aussi faciles à découvrir et à réparer que les

la force motrice ne soit pas épuisée après une seule manoeuvre et que l'appareil se réenclenche automatiquement, aussitôt qu'il a donné le signal qui lui est em an d é .

Au point de vue du réenclenchement, les appareils peuvent se diviser en deux catégories bien distinctes. Dans certains cas, il suffit que le réenclenchement ramène le mécanisme dans la même situation qu'il avait avant le déclenchement. Tel est le cas des cloches Leopolder, où tous les signaux élémentaires donnés successivement par

-,

l'appareil sont identiques.

Dans d'autres cas, au contraire, pour les disques à distance par exemple, le rôle de l'appareil est de donner successivement des indications différentes : il faut alors

-.

que chaque position du signal corresponde à une position

dérangements qui surviennent dans les transmissions mécaniques. Les perturbations dues à l'action de l'électricité

atmosphérique ou terrestre sont très rares et l'effet es peut être atténué et même annulé. Dans l'état actuel de la science, nous pensons, toutefois, d'accord avec la plupart des Ingénieurs autrichiens que, si

t.

en permet l'emploi, les transmissions mécaniques doivent être préférées. Dans certains cas, assez rares, l'électricité est employée

Appareils à enclenchement indéterminé. Les organes de déclenchement, même les plus simples, comprennent tous une partie électrique et une partie mécanique.

directement comme force motrice. C'est le cas des sonneries

La partie mécanique se compose généralement d'un

à trembleur et d'un très petit nombre de signaux électn. ques à distance (système Rikli, par exemple). Dans la majeure partie des cas, l'électricité n'intervient

levier H (PI. XIII, fig . 25), mobile autour de l'axe X et qui, -

tiennent les cloches Siemens, les cloches Leopolder et la plupart des signaux électriques à distance en usage Sie les lignes autrichiennes (systèmes Leopolder, Schcenbach,

Teirich, Weyrich, Hohenegger, Schaller, Krizik, Banovits, etc.).

déterminée du mécanisme. Si le disque à distance est tourné à l'arrêt, par exemple, il faut que l'appareil soit enclenché de telle sorte que le premier déclenchement survenant amène le disque à voie libre et inversement. D'où, deux catégories d'appareils, les appareils à enclencdlétetenrimenitnéindéterminé et les appareils à enclenchement

'

la distance comprise entre le signal et le poste de manoeuvre

que pour déclencher un poids moteur. A ce systènie appar-

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à l'état normal, s'oppose au mouvement d'une roue u soliclaire du mécanisme moteur. Le levier H se termine à son extrémité par un prisme triangulaire e, dont les arêtes sont disposées normalement au plan de la figure. La partie électrique, réduite à sa plus simple expression, est constituée par un électro-aimant M et par une arma-

Langié, -

ture A qui, dans l'une de ces dispositions enclenche le