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COMMISSION PRUSSIENNE DIT GRISOU.
Le nombre des essais avec bourre d'argile et de pous,
sière a été respectivement de 10 et 12. Il aurait été intéressant de faire quelques expérience supplémentaires pour établir comment se comportaient les diverses qualités de houille ; cela aurait pu donnes une idée des dangers que présente un coup de mine au charbon qui débourre lorsqu'il n'y a pas de poussière dans le voisinage. En effet, ce débourrage provoque sa les parois du trou une sorte de désagrégation, dont le effets peuvent correspondre à, ceux d'un bourrage d poussière sans toutefois les dépasser. II. Coups de mine, en présence de poussières re'pai. dues sur le sol de la galerie. Les essais, ayant pour bu de constater l'influence des coups de mine sur les polis. sières de la galerie d'essai, ont été- entrepris dans les con. ditions suivantes : on répandait environ 15 kilogramme
EXPLOSIONS DE POUSSIÈRES DE HOUILLE.
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les divers trous de mine, nous trouvons que ce sont les deux trous placés au sol, et dont les axes vont en montant, qui donnent les effets les plus puissants. Les chiffres qui suivent s'appliquent surtout à eux.
Le tableau ci-contre indique les résultats des expériences faites dans ces conditions sur des poussières de provenance et de composition très diverses. Nous indi1° la longueur moyenne des flammes des coups de mine, quand on répand 15 kilogrammes de poussières quons
sur 10 mètres de galerie, et qu'on emploie une charge de poudre de 230 grammes avec bourre d'argile ou de charbon ; 2° les proportions de matières volatiles, oxygène, azote, hydrogène, contenues dans les poussières, et la perte correspondante constatée par l'analyse du coke.
de poussière sur 10 mètres de longueur, de manière' avoir une épaisseur d'environ 2 centimètres au centre la galerie, et diminuant progressivement vers les parois. La quantité de charbon employé était de 0k,925 par nie. tre cube de galerie. On avait essayé, au début, de jeter des poussières sui les bois fixés aux parois de la galerie, de manière à se rapprocher encore plus des conditions dans lesquelles os
se trouve à l'intérieur des mines ; le peu de différence qu'ont présentée les résultats obtenus a fait rejeter cette complication inutile. On bourrait les coups alternativement avec de l'argile et avec de la poussière de charbon (celle-ci étant toas jours de même nature que la poussière de la galerie). Os avait soin d'agiter fortement les poussières avant l'ab mage, afin qu'elles fussent en suspension au moment di tirage. Si nous comparons d'abord les résultats fournis par Tome VII, 1885.
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