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Pour le chêne avec aubier, la proportion est très variable, à cause de la variation de la quantité d'aubier elle-même. On a soin de faire le créosotage après l'élaboration complète des traverses; le bois s'imprègne alors plus abondam-
ment dans le voisinage des trous et des entailles, où il se trouve ainsi mieux préservé. Pour le sulfate de cuivre, la compagnie du Midi évalue la quantité maximum qu'on puisse faire absorber par le bois à 56o kilog. de dissolution, soit 7 kilog. de sulfate sec. Cette compagnie fait absorber réellement par ses traverses 6t,2oo par mètre cube, soit environ 56o grammes, par traverse en pin. La compagnie d'Orléans emploie au minimum 5',5 par mètre cube de pin. La compagnie du Nord injecte 5 kilog. de sel par mètre cube de bois de hêtre. Celle de Paris-Lyon-Méditerranée emploie
COMPARAISON DES DEUX TYPES DE VOIE.
COMPARAISON DES DEUX TYPES DE VOIE.
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et 52 kilog. de dissolution par traverse de hêtre,
soit, en admettant la même teneur que la compagnie du Midi pour la dissolution, 0k,117 à
ok,62;
pour le chêne, la
quantité est seulement de 7',5 à io kilog. de dissolution, 146 à 175 grammes de sel sec. Le prix de la préparation dépend de celui des antiseptiques. La compagnie de l'Ouest estime que les frais de façon pour le créosotage ressortent à 4o ou 5o centimes par traverse, suivant les lieux où sont établis les chantiers.
soit
Elle achète la créosote à la compagnie parisienne du gaz au prix de 58',25 par tonne sur wagon à Aubervilliers, ce qui permet de calculer le prix total de la préparation. La préparation au sulfate de cuivre revient un peu moins cher que le créosotage. Le flambage, procédé économique, ne semble être em-
ployé que par la compagnie d'Orléans, qui en estime le coût à 5o centimes par traverse. La Staatsbahn, qui a essayé
ce procédé, l'a abandonné parce qu'il exige beaucoup de précautions pour donner de bons résultats.
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Les essais de voies sur longrines ou de traverses métalliques faits par diverses compagnies n'ont jamais donné jusqu'à présent de résultats favorables, et la voie sur tra-
verses en bois est actuellement le seul type admis en France. Paris., le 12 avril 88i.